Présidentielle : tour d’horizon en Nouvelle-Aquitaine

Agriculture : des réalités contrastées

Comme en Bretagne où RCF avait posé son micro la semaine dernière, l’agriculture est la première économie de la région Nouvelle Aquitaine avec pas moins de 11 millions d’euros de chiffre d’affaires.  Mais derrière ce chiffre se cachent des réalités contrastées, et surtout des attentes. Ainsi en Charente, les terres sont traditionnellement consacrées à l’élevage. Dans certaines zones du département, on remarque un manque de rentabilité, et donc une fragilité pour le secteur.

A l’inverse, la viticulture permet à la région d’avoir un excédent commercial à l’export, avec plus de 2.000 entreprises qui réalisent entre 30 et 50% de leur chiffre d’affaire à l’international. La filière, tirée par le cognac, se porte très bien. Mais elle doit répondre aujourd’hui aux nouvelles exigences européennes du pacte vert, avec notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Or la moitié de ces émissions est due à la distillation à feu nu.

Quel avenir pour l’industrie et la mobilité ?

Quatrième région en matière d’emploi industriel, la Nouvelle-Aquitaine n’a pas à rougir en la matière. Pourtant, tous les territoires ne sont pas à égalité. Par ailleurs, pour travailler, il faut parfois pouvoir se déplacer. La moitié de la population de Nouvelle Aquitaine vit dans une commune rurale. Et dans ces territoires, les personnes ne peuvent parfois pas toujours se déplacer pour leurs besoins du quotidien.

Alors des solutions se mettent en place. Il existe ainsi un guichet unique pour la mobilité en Sud-Charente, le MOSC. La palette des propositions est large, avec du transport social, du covoiturage, de la location de voitures, de deux-roues, de l’aide à la réparation ou à l’entretien de véhicules est également proposée.