La journée internationale des chrétiens d'Orient se prépare, la 7ème édition aura lieu le 5 mai prochain. Une journée de prière mais aussi de rencontre des chrétiens issus des différentes Églises maronite, copte, arménienne, syriaque, grecque-melkite, chaldéenne, ou éthiopienne. Souvent minoritaires dans leur pays, parfois persécutés, au cœur des zones de conflit. De quoi ont besoin les chrétiens d’Orient ? La réponse sur RCF de Mgr Pascal Gollnisch le directeur de l’Œuvre d'Orient.
l’Œuvre d'Orient est engagée tout particulièrement dans des pays où les chrétiens sont les victimes collatérales des crises et des guerres. En Terre Sainte, en Ukraine, en Arménie, en Syrie, au Liban, en Irak, en Ethiopie… La journée internationale des chrétiens d’Orient le 5 mai sera l’occasion de mettre le focus sur ces chrétiens qui veulent rester témoins de leur foi dans leur pays.
"La première chose que les chrétiens orientaux attendent des occidentaux, c’est qu’ils soient chrétiens, témoigne Mgr Pascal Gollnisch. Plus que notre soutien financier, c’est de partager la même foi qui est important pour eux." Aussi, le premier souci de l’Œuvre d'Orient c’est cette communion spirituelle. "Notre soutien économique est important aussi, et nous sommes aux côtés de ces chrétiens en mission."
Mgr Pascal Gollnisch explique que les chrétiens jouent une rôle social essentiel dans les sociétés du Moyen-Orient, ils assurent notamment le fonctionnement de centaines d’écoles, d’hôpitaux, de maisons d’accueil et de chantiers de reconstruction. Pour le directeur de l’Œuvre d'Orient c’est une manière d’être témoin.
Relativiser le politique, le diplomatique et l’économique pour servir d’autres réalités comme l’espérance, la reconnaissance de la valeur de toute personne humaine, la capacité de tendre la main, de dépasser la haine.
"Leur rôle n’est pas de prendre des positions politiques ou diplomatiques, comme s’ils étaient une grande puissance, souligne le directeur de l’Œuvre d'Orient, ils ne vont pas demander au Vatican d’envoyer la Garde Suisse." Leur place est autre, symbolique et spirituelle "relativiser le politique, le diplomatique et l’économique pour servir d’autres réalités comme l’espérance, la reconnaissance de la valeur de toute personne humaine, la capacité de tendre la main, de dépasser la haine. Les chrétiens d’Orient en particulier en Terre Sainte peuvent rayonner de cette justesse d’attitude" témoigne Mgr Gollnisch.
La journée internationale des chrétiens d’Orient, le 5 mai prochain est une invitation à la prière réciproque. Les orientaux vont prier tout spécialement pour les français. Mgr Pascal Gollnisch reçoit des témoignages de ces chrétiens qui "ont rédigé des prières pour les français, pour la France pour les catholiques de France, pour l’Eglise de France et nous, nous allons prier pour eux. C’est une prière ensemble les uns pour les autres."
Les chrétiens orientaux ont rédigé des prières pour les français, pour la France pour les catholiques de France, pour l’Eglise de France et nous, nous allons prier pour eux. C’est une prière ensemble les uns pour les autres.
La messe annuelle de l’Œuvre d’Orient sera célébrée le 5 mai en l’église Saint-Sulpice à Paris, par Mgr Rafic Nahra, évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem.
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