La mobilisation ne faiblit pas contre la réforme des retraites, le bras de fer continue entre le gouvernement et la foule. Beaucoup de questions se posent aujourd’hui. Emmanuel Macron doit-il rester intransigeant ? La foule doit-elle avoir le dernier mot ?
Le Press Club, avec Stéphane Vernay, directeur délégué de Ouest-France à Paris et Nathalie Leenhardt, ancienne directrice de Réforme.
Le jeudi 23 mars, entre 1 et 3,5 millions de personnes ont défilé partout en France, à l’appel de l’intersyndicale. Un niveau équivalent au record du 7 mars dernier. L’exécutif demeure intransigeant, face aux organisations syndicales qui gardent leur ligne. Les manifestations se sont déroulées avec de nombreux débordements et les violences sont montées d’un cran.
Pour tenter de calmer la foule, Emmanuel Macron a répondu à une interview sur la situation tendue en France. Il a promis d’attendre que le conseil constitutionnel se prononce avant de promulguer la loi sur la réforme des retraites. Mais le président de la République a dit souhaiter une entrée en vigueur du texte d’ici à la fin de l’année déplorant que "les syndicats n’aient pas proposé de compromis". Il se dit également "prêt à endosser l’impopularité".
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