50% de produits durables et de qualité dans la restauration collective dont 20% de produits biologiques : c'est l'objectif fixé par la loi Egalim depuis le 1er janvier 2022.
Proposer un minimum de produits raisonnés et bio dans les cantines : c’est l’objectif fixé par la loi Egalim, généralisée depuis maintenant un an. L’heure est au premier bilan aujourd’hui. Les collectivités ont-elles franchi le pas ?
Peut mieux faire... mais des initiatives locales émergent
Mis en œuvre par les services de l’Etat, la plateforme web Ma cantine permet d’accompagner les acteurs locaux dans cette transition alimentaire. Les collectivités peuvent y renseigner directement leurs conditions d’approvisionnement, ce qui permet d’avoir une visibilité d’ensemble. Pour l’heure, force est de constater qu’elles ne l’ont pas toutes effectué. Sur les 220 cantines du département (écoles mais aussi sont comptabilisés les Ehpads, restaurants administratifs, établissements du médico-social…), 166 ont publié leurs données. 7 seulement ont commencé un diagnostic. Et parmi ces 7, 14% ont réussi l’objectif d’approvisionnement d’Egalim. Des chiffres qui devraient néanmoins rapidement progresser, avec l’arrivée prochaine de résultats issus d’une nouvelle campagne de télédéclaration.
A Brousse dans le Livradois, petite commune d’un peu plus de 300 habitants, les élus ont pris l’initiative il y a quelques mois d’installer une nouvelle cuisine centrale. Aujourd’hui, elle alimente les 3 écoles du regroupement pédagogique avec près de ¾ des produits issus d’un rayon de moins de 20 kilomètres.
Notre reportage diffusé ce vendredi 13 janvier dans la matinale de RCF Puy-de-Dôme :
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