C'est un travail d'enquête inédit sur l'assassinat de Samuel Paty. Dans son ouvrage intitulé "J'ai exécuté un chien de l'enfer - Rapport sur l'assassinat de Samuel Paty" (éd. Le Cherche-Midi), David Di Nota a repris l'ensemble des faits pour dévoiler la position intenable dans laquelle le professeur s'est retrouvé dans les jours précédant sa mort.
Accusée par l'Éducation nationale d'un manque de maîtrise de la laïcité au moment où il subissait une campagne de haine sans précédent, son enquête dévoile une approche à charge de sa hiérarchie, cherchant à lui faire avouer une faute inexistante.
Comment se fait-il que la thèse de l’Éducation nationale reprenne la thèse d’une rumeur et non celle des élèves présents dans la classe et qui disculpait le professeur ? se demande David Di Nota.
Contrairement à ce qui a pu être dit initialement, on sait aujourd’hui que Samuel Paty avait préparé son cours très en avance, échangeant même sur la question en famille, lisant le Coran ramené par ses parents lors de vacances quelques années en arrière. Pour David Di Nota son acte était un acte de prévenance et de pédagogie.
David Di Nota pointe différents moments dans la chronologie des faits, l’appel du 6 octobre ou Samuel Paty, à la demande de sa hiérarchie, s’excuse auprès des familles en expliquant qu’il s’agit d’un malentendu.
Plus tard, il sera accusé par son référent laïcité d’avoir mal compris la laïcité. Il expliquera au commissariat de police, suite à une plainte pour présentation d’images pornographiques, qu’il n’a commis aucune faute professionnelle.
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