Sénatoriales en Haute-Loire, Laurent Duplomb et Olivier Cigolotti réélus avec un meilleur score qu'en 2017

749 grands électeurs étaient appelés à se prononcer lors de ce scrutin des sénatoriales. Entre 8h30 et 11h, 745 ont pris part aux votes au sein de la préfecture au Puy-en-Velay. Ils ont renouvelé les 2 sénateurs sortants, Laurent Duplomb (Les républicains) et Olivier Cigolotti (Union centriste).  

Des scores en progression sur 6 ans

Laurent Duplomb est celui qui progresse le plus lors de ce scrutin. Il obtient 74 % des suffrages exprimés soit 539 voix. Il gagne 166 électeurs par rapport à sa 1ère élection en 2017. Pour lui ce chiffre montre une reconnaissance du travail effectué. "J'essaie d'être au plus près des demandes des élus et d'être le plus réactif mais aussi de défendre une conception de la France et une vision des territoires. C'est une vision qui n'est pas une vision parisianiste ni jacobine. Je pense que tout ce que j'ai fait et dit pendant 6 ans ont permis de pouvoir avoir un résultat à la hauteur du résultat qu'il y a aujourd'hui". 
 

De son côté Olivier Cigolotti gagne 52 voix. Il en totalise 573 soit 79% des suffrages. "une reconnaissance du travail réalisé et un encouragement à poursuivre dans la voie que j'avais choisie en 2017 pour défendre la Haute-Loire". L'élu affirme que "la confiance des élus ne s'achète pas, elle se mérite et elle se gagne. Elle se gagne par le travail à leurs côtés". 

Le Rassemblement national progresse, La France insoumise régresse

Face à ces 2 sénateurs sortants, le Rassemblement national (RN) avait choisi de positionner Thierry Perez. Cet isérois n'est pas un inconnu de la Haute-Loire. Ces sénatoriales était pour lui le 3e scrutin sur le département. Malgré une faible présence sur le territoire hors des élections, le candidat fait progresser son parti par rapport à 2017. Il totalise 48 voix contre 24 il y a 6 ans. Cela fait passer le parti de Marine Le Pen de 3,4 à 6,6% des suffrages. "C'est un bon résultat. C'est pas une victoire mais ça n'est pas non plus une défaite. Le fait de doubler le résultat, c'est un encouragement très significatif. Beaucoup d'élus locaux ont compris l'essentiel de notre ligne programmatique". Selon lui cette progression s'explique par le contexte national du parti mais aussi son nom qui "n'est pas complètement inconnu maintenant".

La France insoumise, elle n'était pas dans la liste des partis en 2017 mais représentait cette année la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes). Pierre Juge était son candidat. Résultat final : 55 voix soit 7,6% des électeurs. C'est bien inférieur aux chiffres des socialistes en 2017, cela représente une baisse de 90 voix. "Personnellement j'en tire une petite déception". Selon lui cela s'explique par "Le fait que je ne sois pas connu, le fait que j'ai pas le temps de faire une campagne. Les sénateurs sortants ont eu 3 mois pour aller dans toutes les communes. Ils sont très bien implantés, ils sont biens connus de tous les grands électeurs". Selon lui certaines figures de la France insoumise peuvent aussi "faire peur". 

Défendre la ruralité au coeur des 6 prochaines années des 2 sénateurs de Haute-Loire

Les 2 sénateurs réélus se font les chantres de la défense de la ruralité, la Haute-Loire étant "une ruralité vivante et dynamique" selon Olivier Cigolotti. L'élu affirme qu'il faut "aller plus loin et faire entendre la voix de ces départements qui, j'ai le sentiments sont quelque peu oubliés par rapport aux territoires métropolitains" et d'ajouter "on a des atouts à faire valoir et moi je souhaite être le défenseur de ces territoires". 

Même ambition pour son collègue Ruessien, avec  l'engagement de "continuer à travailler sur le territoire. Il souhaite "continuer sur ce qui ne fait pas obligatoirement toujours consensus, mais l'intérêt général, c'est le sens de la responsabilité d'un élu de la République.". Laurent Duplomb qui est également agriculteur souhaite poursuivre son travail sur ce sujet avec l'ambition "d'avoir une voix forte au Sénat".