Objectif : déloger la milice kurde syrienne des Unités de protection du peuple, les YPG. On avait imaginé que la chute d'Alep-Est allait tout changer allait mettre un terme au conflit. Mais la guerre se poursuit inlassablement. Les violences ont repris de plus belle en Syrie ces dernières semaines.
Notamment dans la province d'Idlib. Et dans la Ghouta orientale, un vaste territoire tenu par la rébellion anti-Assad, aux portes de Damas. Cela fait maintenant plus de quatre ans que la Ghouta est assiégée et bombardée par les forces pro-régime. 375 000 personnes y vivraient dans des conditions inhumaines. Pour Michel Duclos, l'ancien ambassadeur de la France en Syrie, la Ghouta est le nouvel Alep.
'Comme à Alep il y a une sorte de disproportion entre les victimes qui sont tuées, affamées ou assiégées et les enjeux géopolitiques. D’autant plus que cette zone de la Goutha fait partie de ces fameuses zones de désescalade agréée entre les Russes, les Turcs et les Iraniens. Et normalement c’est une zone où il ne devrait plus y avoir d’opérations militaires' explique Michel Duclos.
'Mais les forces du régime veulent absolument refermer ce qu’elles considèrent comme une anomalie, c’est-à-dire une poche de résistance, de rebelles opposés au régime de Bachar el-Assad' conclut-il. Lundi dernier, 21 personnes dont plusieurs enfants ont été hospitalisés pour suffocation à Douma, dans la Ghouta orientale. Ce qui laisse planer des soupçons concernant une nouvelle attaque chimique du régime.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !