Thierry Lamboley : "Trouver Dieu dans ce monde qui ne l'attend pas"

Au large avec Ignace, c'est un défi un peu fou, du fait de la pandémie et des conditions incertaines. La communauté jésuite tenait à marquer cette année ignatienne et fêter sa conversion, pour voir comment à sa suite, chacun d’entre nous, nous sommes aussi en chemin de conversion comme Ignace.

Un évènement qui mobilise plus de 200 bénévoles depuis plus d’un an pour organiser un rassemblement hors norme qui devrait réunir plus de 7000 personnes. Pour le père Lamboley, le choix de Marseille était logique.

C’est une ville dans laquelle on se sent bien, une ville monde ouverte sur les autres, cosmopolite, et voir dans cette ville comment vivre et trouver dieu dans ce monde qui ne l’attend pas tellement.

 

Une fête, point d’orgue de l’année ignatienne, mais qui intervient dans le lourd climat de la publication du rapport de la CIASE. 

Tout le monde est bouleversé, il y’a un sentiment de honte. Dans notre famille nous sommes encore dans un temps de découverte de ce rapport. Ce qui nous bouleverse c’est d’entendre ces hommes, ces femmes, qui osent enfin prendre la parole ! On va voir comment dans nos communautés, nous allons devoir nous saisir de ce rapport pour que cela ne se reproduise plus.

De la pandémie à la CIASE, le doute a pu s’insinuer dans la foi de nombreux chrétien, pour le père Thierry Lamboley, le doute fait partie intégrante de la foi. 

Jésus envoie les disciples en mission alors qu’il est ressuscité et qu’ils ont encore des doutes. Ce n’est pas parce que j’ai des doutes, que je ne peux pas être envoyé dans le monde et que je ne suis pas un bon chrétien !

Si vous souhaitez vous joindre à la famille ignatienne, rendez-vous dimanche après-midi, de 14h à 18h au palais des congrès du parc Chanot.