Le suspens reste entier pour l'arrivée dans les plaines du Cher, entre Orléans et Saint-Amand-Montrond. Au lendemain de la journée de repos bénéfique pour géants de la route, l'étape du jour présentera surement son lot de pièges à éviter, et notamment en cas de fort vent de travers. Hier, quatre coureurs français ont été sélectionnés pour l'épreuve de route des Jeux Olympiques 2024.
Le cyclisme sur route fait partie des disciplines historiques des Jeux Olympiques, et ce, depuis les Jeux de la première Olympiade moderne en 1896 à Athènes. Le cyclisme sur route se déroule en extérieur, et comporte deux types d’épreuves aux Jeux Olympiques : une course en ligne et un contre-la-montre individuel.
Le sélectionneur national, Thomas Voeckler, a annoncé la liste des coureurs retenus pour les épreuves sur route masculines, les 27 juillet et 3 août prochain. Julian Alaphilippe, Christophe Laporte, Kévin Vauquelin (qui doublera avec le contre-la-montre) et Valentin Madouas sont les quatre coureurs français qui participeront à cet événement international.
La première semaine du Tour fut particulièrement animée et intense pour une bonne partie du peloton et ces pauses sont salvatrices afin de panser les blessures et de reposer les organismes. Aujourd'hui, l'étape entre Orléans et Saint-Amand-Montrond, longue de 187 km, peut nous révéler quelques surprises. Sans réelles difficultés apparentes, on peut imaginer un finish au sprint, mais ne négligeons pas l'hardeur des coureurs "passe-partout" qui voudront prendre la poudre d'escampette et tromper la vigilance des rois de la dernière ligne droite. Un scénario de ce type ne peut être exclu dans l’hypothèse où le vent de travers se lève en fin d’après-midi dans les plaines du Cher. Dans ce cas, il n'est pas impossible que des échappées se déroulent plus tôt que prévu dans la course.
Tout au long des lignes droites de la Sologne, les coureurs vont naturellement se rabattre jusqu’à atteindre le bord de la route, côté opposé de la provenance du vent. Alors, des cassures peuvent se produire au sein du peloton et certains coureurs pourront, malgré eux, être isolé du mauvais côté du vent, ce qui creusera encore des écarts dans le classement ; on appelle ce phénomène la "bordure" et tous les coureurs présents dans cette "bordure" doivent donc produire un effort très intense lorsque le vent latéral est important ; par le passé, cela s'est déjà vérifié dans ces profils d'étapes.
On verra très probablement se former des formations en "éventail" dans le peloton, afin de contrer au mieux les éventuelles bourrasques de l'après-midi. Qui aura le vent en poupe ?
Chaque jour, Christian Tessier décrypte l'étape du Tour de France.
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