Une bonne nouvelle pour les élèves bretons souffrant de troubles Dys. Les écoles et collèges de Bretagne mettront bientôt à leur disposition un outil facilitant leurs apprentissages.
Aider les enfants souffrant de troubles Dys, c'est-à-dire les élèves confrontés à des problèmes d'apprentissage de la lecture, du langage écrit ou des nombres, à utiliser facilement un clavier d'ordinateur. C'est ce que permet un kit révolutionnaire mis au point par Ryann Dubois, un jeune Costarmoricain, lui-même souffrant des mêmes troubles. Ce kit est composé de stickers de couleur autocollants à poser sur le clavier d’ordinateur. « Un élève souffrant de troubles Dys ne peut pas forcément écrire comme un autre élève normal. Le principe, ici, est d'apprendre chaque zone du clavier pour pouvoir taper ensuite le plus rapidement possible » résume Ryann. Il y a plusieurs zones de couleur, comprenant chacune, plusieurs touches. Par exemple, pour l'index gauche, c'est la zone verte et ainsi de suite.
« Les couleurs permettent de localiser plus vite les lettres que l’on veut utiliser. Ce kit permet de pouvoir taper, au clavier, aussi rapidement qu'un élève qui écrit normalement. »
Ryann Dubois avait 16 ans lorsqu’il a inventé ce kit, d’abord pour lui. « Mais ce n’était pas bien de le garder pour moi si ça peut aider d’autres personnes .» Aidé par ses parents, il a ensuite créé son entreprise, en 2021. Aujourd’hui, le kit Keydys est commercialisé, en France et à l’étranger, au prix de 24 euros. Il rencontre un véritable succès. Plus de 10 000 kits ont déjà été vendus.
Ce kit sera également prochainement disponible dans les écoles et collèges publics et privés de l’académie de Bretagne, à raison d’un par école et de deux, par collège. Grâce à l’aide du Crédit Mutuel de Bretagne qui en acheté 3000 pour un montant de 80 000 euros. « ça me rend heureux de savoir que ce kit sera disponible, de manière aussi large, dans les écoles. Ça va permettre aux élèves Dys, dont certains ne sont peut-être même pas conscients de l’être, de compenser leurs difficultés. Ça permet d’enlever une barrière aux apprentissages » se réjouit Ryann Dubois.
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