'On parle donc de 42 cas. Parmi ces cas, il y a deux cas qui ont été confirmés par des laboratoires et les autres sont des cas suspects ou probables. Cela touche trois zones de santé dans la province de l’Equateur. En RDC, ce n’est pas inhabituel d’avoir ce genre d’épidémies. On en est à la neuvième. Elle a démarré dans un village assez reculé. Ce n’est pas comparable avec l’Afrique de l’Ouest où l’épidémie était dans une zone urbaine' explique le âdocteur Axelle Ronse, directrice des urgences à Médecins sans Frontières Belgique.
'On avait beaucoup reproché à l’OMS de ne pas avoir répondu à notre appel durant l’épidémie en Afrique de l’Ouest. Ici, il semble que la réponse soit rapide. On parle de vaccination. C’est l’une des choses que l’on peut faire pour tenter de combattre l’épidémie. Mais ce n’est pas la seule, et ce n’est pas la première chose à faire non plus. Il faut d’abord prendre en charge les personnes malades, faire un suivi de leur contact, faire de la recherche active dans la communauté, sensibiliser la communauté, prendre en charge les corps des personnes décédées' ajoute le médecin.
'On n’est pas dans un endroit facile d’accès. Un cargo de matériel arrive cette semaine. C’est surtout des kits d’hygiène, des tenues pour protéger le staff qui prend en charge les malades, des traitements pour les malades. Il y a un risque de propagation. Cela touche des endroits plus peuplés' conclut le docteur Axelle Ronse.
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