Comme chaque année la fin du mois d’avril est dédiée à l’opération Une rose, un espoir. Le but : récolter le maximum d’argent pour la Ligue contre le cancer. 220 équipages de motards vont distribuer des milliers de roses dans tout le département pendant 2 jours.
Devant les supermarchés, avec leurs bécanes et des roses rouge en main, vous ne pouvez pas les louper. Les motards sont de retour pour cette 6e édition. L’argent récolté servira uniquement à financer du matériel médical pour les hôpitaux de Haute-Loire. Cette année, 20.000 roses vont être distribuées, un record !
« Famille et entourage tout le monde est concerné » selon Georgette, bénévole depuis la 1re édition d’Une rose, un espoir. Depuis mercredi elle et les autres volontaires s’activent en coulisses, ils font l’épinage des roses, les mettent en sachets et pour finir les rassemblent en paquets de 10. Accompagnés de musique, les bénévoles passent de bons moments. Rires, discussions, chansonnette, pour Georgette c’est important de pouvoir contribuer à
l’achat de matériel médical plus perfectionné contre le cancer.
Bruno, motard d’une rose, un espoir depuis le début est fier de participer à cette bonne action. « Tout le monde veut que ça reste en Haute-Loire » c’était son souhait et celui des autres motards, un côté réconfortant pour eux. D’autant qu’ils savent que les appareils aident beaucoup de personnes atteintes d’un cancer.
Pour Hélène Berard, vice-présidente de la Ligue contre le cancer en Haute-Loire et bénévole sur l’opération, c’est « une action vitale ». En plus, chaque année le nombre de roses distribuées augmente, et par extension fait grossir la cagnotte, ce qui fait le bonheur de tous les volontaires. Un rassemblement donc solidaire et généreux. La vice-présidente dit avoir « rencontré des personnes avec beaucoup de cœur ». L’édition 2023 compte également un autre record, le nombre de communes participantes : 42 contre 34 en 2022.
Plus de 110 000 € ont été collectés depuis le début de l’opération. 4 appareils de haute performance ont été achetés comme un gastroscope pour le Centre hospitalier de Brioude mais aussi un laparoscope (pour mieux cibler les cancers digestifs) pour le Centre hospitalier Émile Roux du Puy-en-Velay. Des achats réalisés en fonction des besoins des hôpitaux du département.
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