Ils sont environ 150 à avoir choisi de de consacrer une semaine de leurs vacances à plancher sur la construction d'une société plus juste, fraternelle et durable. Du 19 au 23 août, l'université d’été de l’écologie intégrale réunit des hommes et des femmes, à peu près à parité, de tous âges, quoiqu'une majorité d'entre eux sont trentenaires. Ils sont "convaincus de l'urgence écologique" ou désireux d'approfondir les enjeux de cette urgence et de trouver des clés pour agir. Rencontre avec Paul Piccarreta, directeur de la revue Limite qui co-organise l'événement.
LA PREMIÈRE UNIVERSITÉ D'ÉTÉ DE L'ÉCOLOGIE INTÉGRALE - Du 19 au 23 août 2019, se tient la première université d'été de l'écologie intégrale, à l'initiative de chrétiens écologistes.
> Voir le dossier de RCF
L'université d’été de l’écologie intégrale est un temps de réflexion ouvert à tous, pour tenter de répondre à la question : "Pour construire une société plus juste, fraternelle et durable, à quels changements nous invite l’écologie intégrale ?".
Popularisée par le pape François dans "Laudato si'", la notion d'écologie intégrale désigne le lien intime entre les enjeux environnementaux et sociaux. Si l'encyclique a reçu un très large écho favorable et éveillé les consciences notamment chez beaucoup de chrétiens, reste à se mettre d'accord sur la portée d'une telle notion.
L'université d'été est née en effet du constat de certaines divergences entre chrétiens sur les questions écologiques. "L'idée est née de certaines divisions et certains incompréhensions qu'on a eues entre chrétiens écologistes, raconte Paul Piccarreta, on avait le projet de s'unir malgré nos différences, on a travaillé six mois sur ce qui nous différenciait, ce qui nous unissait... avec cette conclusion que de toute façon devant l'urgence écologique le plus important était de travailler ensemble plutôt que parler de nos différences."
Au plus fort de l'événement elle réunira 180 participants, dont la majorité sont chrétiens et fortement "conscientisés", selon la formule de Paul Piccarreta. Même si chez certains il y a des vérités difficiles à admettre. "Le plus important c'est qu'on arrive à susciter chez les participants une adhésion à des thèses qu'ils auraient eu du mal à accepter." Admettre ainsi la réalité du réchauffement climatique, en expliquant par exemple le raisonnement des scientifiques. "Petit à petit les gens vont peut-être se dire finalement ce n'est pas un complot."
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !