Provence-Alpes-Côte d'Azur
Il est enfin de retour ! Après 5 ans de travaux de rénovation, le musée des Beaux-Arts de Draguignan rouvre ses portes. Au programme : peintures d'exceptions, sculptures uniques et vestiges du territoires varois.
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan a rouvert ses portes le 16 novembre. Un bâtiment tout neuf, tant par la façade quand dans les aménagements intérieurs. En témoigne un escalier d'architecte majestueux, en hélice, construit à l'accueil de l'établissement. Une architecture moderne, qui met en valeur les 150 peintures et 8000 objets disposés dans les différents salons et cabinets.
11 millions d'euros ont été investi pour rénover ce musée fermé au public pendant 7 ans. Disposé en plein centre-ville, le bâtiment en triangle fut le palais d'été de l'évêque avant de se muer en musée des Beaux-Arts lors de sa cession en 1888.
Parfois teintées de bleu, de vert ou d'un blanc immaculé, les salles présentent des univers et temporalités différentes. D'un salon romain, on passe par le cabinet provençal ou encore le cabinet des curiosités et sa collection de paniers en céramique.
Parmi les oeuvres présentées : des dons de l'état, des héritages de la révolution, des trouvailles 100% varoises et même des objets venus du monde entier. En témoigne les 2 paires de vases chinois, disposées au premier étage de l'exposition. Un peu plus loin, la pièce maîtresse des Beaux-Arts de Draguignan : l'armure d'apparat du duc François de Montmorency, fraîchement restaurée et placée en vitrine. "Il en existe des équivalents dans de grands musées nationaux, mais elle se trouve pour des raisons historiques à Draguignan", raconte Yohan Rimaud, 37 ans, conservateur du musée des Beaux-Arts.
L'exposition présente un grand nombre d'oeuvres varoises. "Les artistes dracénois et varois se formaient ailleurs, à Paris ou à Aix-en-Provence", détaille le conservateur.
L'état et la ville ont en suite cherché à se procurer ces oeuvres. Aujourd'hui, elles sont présentées dans ce parcours de manière à raconter un peu mieux l'histoire de ce territoire.
La première exposition temporaire présente d'ailleurs un artiste varois. Jusqu'au 17 mars, vous avez rendez-vous avec Amable Lombart, artiste dracénois du XIXème siècle. Un personnage encore jamais étudié, dont toutes les oeuvres sont à découvrir au premier étage du musée.
Suivez l’actualité nationale et régionale chaque jour
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !