Combat spirituel (1/4): la bataille des mots

A l’évocation des mots de “combat spirituel”, les réactions oscillent entre peur, incompréhension et scepticisme. Pour beaucoup, l'expression a une connotation désuète dans une époque marquée par le matérialisme et le rationalisme. Pourtant cette notion est un classique de la théologie qui recouvre différentes réalités à la fois surnaturelle, naturelle et quotidienne.

 

Des ennemis extérieurs et intérieurs

 

Pour le Père Jean-François Noel, il est important de redonner à cette expression sa vraie noblesse. Croyant ou non, chacun est concerné par le combat spirituel, avec cette idée de savoir quel combat je dois mener pour participer à rendre ma communauté, ma famille, mon entourage ou encore le monde plus justes et plus fraternels.

“On est cerné par des ennemis extérieurs et intérieurs, poursuit Jean-François NOEL, pour être clair, il y a des malveillants, des maladresses, des malentendus, des égoïsmes autour de moi et il y aussi mes pulsions intérieures”.

Le rapport au Mal, c'est-à -dire au diable et aux démons, est à ajuster car une de ses plus grandes forces est de parvenir à faire croire qu’il n’existe pas.
Si la première réaction est de rejeter ou de mépriser cette notion de “combat spirituel”, on se rend compte finalement qu’elle permet de comprendre, d’articuler et d’unifier différentes réalités de la vie humaine.

 

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