Provence-Alpes-Côte d'Azur
Découverte de la psychogénéalogie, de ses origines, de son impact sur nos vies et de ses bienfaits afin de trouver ou retrouver notre liberté d'action. Nos ancêtres et leur vécu ont un impact sur nos vies aujourd'hui.
La psychogénéalogie est une pratique développée dans les années 1970 par Anne Ancelin Schützenberger selon laquelle les événements, les traumatismes, les secrets et les conflits vécus par les ascendants d'un individu conditionnent ses faiblesses constitutionnelles, ses troubles psychologiques, ses maladies, voire ses comportements étranges ou inexplicables. Elle s'est fondée sur ses propres observations et aussi sur des concepts issus de la psychanalyse, de la psychologie, de la psychothérapie et de la systémique. Cette pratique clinique a été théorisée par d'autres psychanalystes dont notamment Françoise Dolto.
Même si cette approche n’a pas fondée sur des preuves scientifiques et s’il faut rester prudent sur son utilisation afin de ne pas tomber dans des dérives déterministes ou les faux souvenirs, on sait aujourd’hui que les non-dits et les secrets portent avec eux un poids dont il peut être intéressant de se libérer. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’utilise cette approche en coaching par rapport à certains blocages ou schémas répétitifs par exemple dans leur parcours professionnel.
Chez les personnes traversant des épreuves psychologiques (traumas, guerre, déportation) ou physiques (famines, facteurs environnementaux) intenses, l’ADN peut subir des modifications dites « épigénétiques » qui se transmettront à leurs enfants, les rendant plus vulnérables à divers troubles psychiques notamment. La bonne nouvelle c’est que cet impact est réversible en fonction du mode de vie et de l’environnement des descendants !
Un exemple concret : Une grande famine entre 1845 et 1851, causa la mort d'un million d'Irlandais et provoqua l'émigration de deux millions d'entre eux en une décennie. Quels ont été les effets épigénétiques de la famine irlandaise ?
Les chercheurs ont découvert que la famine avait désactivé certains gènes chez les enfants, et que ces gènes étaient restés silencieux toute leur vie. Les conséquences ont été dramatiques : les enfants nés pendant cette période ont développé des maladies cardiovasculaires, de l’obésité et de la schizophrénie à des niveaux plus élevés.
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