L’œuvre du potier se retrouve au cœur de la Bible. Son symbolisme peut se lire à plusieurs niveaux et nous mener vers une guérison globale. Walter C. Lanyon nous livre des enseignements et la philosophie du bonheur de Abd Allah, potier, enseignant et soigneur.
"Abd Allah. Ce qu'il fut dit d'un certain potier", de Walter C. Lanyon.
https://coolwisdombooks.com/lanyon/it-was-told-of-a-certain-potter-by-walter-c-lanyon-free-book/
Walter C. Lanyon nous offre à travers Abd Allah des enseignements de hautes valeurs christiques par rapport à différents évènements qui peuvent toucher nos vies pour nous aider à les résoudre ou les comprendre.
Quelques mots sur Walter C. Lanyon.
On sait en fait peu de choses. Il naquit aux Etats-Unis en 1887, il quitta ce plan en 1967.
Il fut un auteur prolifique de la Parole et voyagea à travers le monde en basant ses conférences sur les messages de Jésus Christ aussi simplement et naturellement que possible afin que tous puissent les mettre en pratique.
Bien qu’il ait écrit 40 livres à partir d’une perspective chrétienne, ses livres touchent tous les chercheurs de Vérité Spirituelle. Il écrivit aussi des opéras, des pièces et des articles, ses peintures furent exposées mais tout semble avoir disparu aujourd’hui si ce n’est que quelques ouvrages qui ne sont pas réédités malgré la demande.
J’ai traduit ce livret qui est en anglais, libre d’accès au public, et qui s’intitule « Abd Allah, ce qui fut dit d’un certain potier ». Il y a également une suite.
Ces deux livrets sont aussi puissants l’un que l’autre dans l’enseignement donné, enseignement qui nous reconnecte à notre Essence, qui reconnait nos difficultés, qui nous donne des clés pour retrouver tout doucement notre vrai nature, notre vrai valeur par la voix de Abd Allah, grand sage ayant intégré les messages laissés par Jésus Christ.
J'ai découpé la lecture de ce livret en 3 chroniques que je vous invite à écouter car dans cet article je résume brièvement les chapitres.
Le chapitre 1 présente les protagonistes et place le décor.
Abd Allah est potier de son métier mais aussi écrivain public, confesseur ou juge. Il est très connu et beaucoup viennent solliciter ses conseils de philosophie de vie, les aider à résoudre des difficultés ou l'écouter.
Son élève Jéthro est un jeune homme abandonné qu’il a accueilli chez lui. Il joue de la harpe et chante magnifiquement ses poèmes inspirants.
Abd Allah est aimé de tous et ne craint personne.
"L'Amour est le seul élément actif de l'Univers", avait dit Abd à Jethro. "Assure-toi d'être rempli d'Amour tout le temps ; ne laisse rien d'autre entrer dans ta conscience, et au fur et à mesure que tu iras, tu le refléteras d'une manière qui attirera tous les hommes vers toi".
Au chapitre 2 il explique ce qu'est la prière.
A la demande de fidèles venus écouter la prière du soir, Abd Allah répond : "Dans la ligne du raisonnement commun, nous savons que la prière, dans son sens généralement accepté, signifie désir. Ceci étant, nous commençons à voir que nos désirs ou nos prières, dans la mesure où ils sont bons, procèdent de Dieu, et ne sont pas, comme nous le supposions auparavant, des demandes ou des requêtes auto-générées, mais plutôt l'impulsion de Dieu (le bien) qui s'efforce de trouver son expression en nous, le bien qui s'efforce de se manifester dans la chair".
Notre rôle dans la prière, après avoir acclamé Dieu comme le bien tout entier et omniprésent, est de nous détendre, de lâcher prise et de faire un pas de côté ; au sens propre comme au sens figuré, de dire "Glorifie ton Fils afin que ton fils puisse aussi te glorifier".
Abd Allah explique que nous vivons dans "l'Atmosphère d'Amour". En établissant une connaissance plus complète et meilleure de cette Atmosphère d'Amour, nous nous perdons complètement de vue, et ainsi en nous perdant de vue, nous nous écartons et une guérison complète, une régénération, ou une expression de l'Amour a lieu, une pleine expression de Son Amour se manifeste dans la chair.
Au chapitre 3 il expose ce qu'est l'homme parfait.
Abd Allah prend comme exemple le chiffre 2. Peu importe dans quel pays, dans quel langue, comment il est représenté, 2 reste 2 même s'il est mal dessiné. Ainsi en est-il de l'homme. Il est l'héritier, l'enfant parfait de Dieu peu importe s'il est bossu ou ressemble à un athlète.
"Avec la bonne pensée et l'amour, il peut être redressé et guéri de ses infirmités". Infirmités autant physiques que psychologiques.
Ainsi en fut-il de l'homme à la fontaine de Béthesda qui pendant 38 ans resta infirme jusque ce que Jésus arrive et vit en lui l'homme parfait fait à "l'image et à la ressemblance". Il fut guéri.
Le reconnaitre est une chose, il faut le mettre à l'épreuve et être patient dans la consistance de l'intention.
Le chapitre 4 expose la philosophie du bonheur d'Abd Allah. A l'homme qui se reconnait enfant et héritier du Très Haut, tout est possible. Il convient de garder ses pensées qui sont de véritables actes surtout si accompagnées de ressenti. Il faut "penser du bon côté."
Peu importe ce qui arrive, tout est source d'évolution, l'échec n'existe pas pour l'homme spirituel qui sait que Dieu lui a donné domination sur toute choses. La foi est une clé ainsi que la persévérance. Il nous faut agir avec autorité et porter l'armure complète de Dieu.
Abd Alah rappelle que nous ne sommes pas liés par l'hérédité et nous invite à cultiver la joie.
Au chapitre 5, l'homme qui résistait.
A travers l'histoire d'un alcoolique qui n'arrivait pas à se détacher de la boisson malgré plusieurs tentatives, Abd Allah explique à Jéthro que lorsque l'on connait la Loi, il nous faut lâcher prise.
Plus on résiste à une souffrance, à quoi que ce soit, plus elle se renforce et devient de plus en plus difficile à lâcher. "Ce que j'ai craint m'est arrivé". Il fait le parallèle avec Jacob qui a combattu toute la nuit.
"La grande clé de tout travail correct est l'attitude selon laquelle "je ne peux rien faire de moi-même, mais avec Dieu tout est possible". D'un seul coup, nous transférons la responsabilité de la situation sur Dieu, et Il est abondamment capable et équipé pour mettre l'ennemi en fuite".
Au chapitre 6, une pauvre veuve demande à Abd Allah de lui parler de la richesse.
Il lui rappelle que l'approvisionnement est une loi de Dieu. "C'est Lui qui t'a créé, et Il est responsable de toi. Ne t'a-t-il pas souvent appelé, dans les manuscrits sacrés, "son enfant" ? Ses promesses ne sont-elles pas tenues ?
N'a-t-il pas dit : "Cherchez et vous trouverez. ... ; demandez et vous recevrez" ? Celui qui vous a créé n'est-il pas capable de vous faire vivre, et même de vous faire vivre en abondance ?
N'a-t-il pas dit de l'homme qu'il a été créé "à son image et à sa ressemblance" ? Tu es Son idée, parfaite et éternelle".
Abd Allah lui dit qu'il est important, avant tout, qu'elle nourrisse son âme des beautés qui l'entourent. Ce sont les chefs d'oeuvre de la Création pour tous et que tout l'or du monde ne peut rivaliser avec.
Le chapitre 7 est consacré à une chanson de Jéthro.
Le chapitre 8 nous invite à découvrir le pouvoir du silence.
"Dieu imprègne le silence, et c'est seulement dans le silence que nous pouvons entendre la voix du grand Guide Omnipotent."
Dans notre lieu sacré intérieur nous pouvons accéder à cet espace en faisant taire progressivement les milles pensées matérielles qui se présentent et alors "la petite voix" peut se faire entendre et nous guider, nous inspirer.
Elle nous invite à écouter la douce mélodie de la vie et à rester tranquille "Reste calme, sache que je suis Dieu".
Le chapitre 9 évoque la disparition de nos êtres chers.
Abd Allah et Jéthro sont invités par un père et une mère en grande désespérance depuis la mort de leur fille à réfléchir sur la loi de l'évolution. La vie change de forme. Abd Allah prend exemple de la chenille et du papillon.
"Et lorsque nos proches, dans leur ligne de progression, partent pour une liberté que nous ne connaissons pas, est-ce pour leur bien et leur bonheur que nous souhaitons leur retour, ou est-ce pour satisfaire notre égoïsme ?"
"La mort n'est-elle donc pas, dans son sens véritable, un progrès ?"
Le chapitre 10 ouvre la porte sur ce qu'est le véritable Amour.
Une jeune fille, très belle, se rend compte qu'il y a plus que l'amour humain fragile et la richesse. Elle se rend chez Abd Allah avec sa servante et après les explications de celui-ci, comprend enfin ce qu'est l'Amour et qu'il était là, à sa porte et qu'elle l'ignorait.
"Dieu est vie immuable, Amour, et tout est imprégné de cette Amour à celui qui sait le reconnaitre. L'amour est vie, il est don, il est service, il est liberté, il est partout même dans nos moindres gestes. On ne peut le comparer à l'amour humain matériel qui est éphémère et décevant".
Le chapitre 11 évoque l'amitié et les déceptions que l'on peut rencontrer.
Un homme se présente à la porte d'Abd Allah, le coeur brisé par son meilleur ami à qui il a tant donné mais qui l'a "poignardé".
"L'amitié humaine égoïste est comme un grain de moutarde que l'on tient fermement dans la main : elle ne peut ni croître ni se développer, elle est sans valeur. La bonne amitié est comme une graine de moutarde plantée dans un sol fertile : elle se développe constamment et, si elle fait la joie d'un seul, elle n'est pas exclue des autres. Comme il y a assez de soleil pour tous, il y a assez d'amitié et d'amour pour tous".
A méditer !
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