Accompagner et soutenir les créateurs d'entreprise
Passer de l’idée à la création d’une entreprise peut être décourageant. Afin d’accompagner au mieux les individus porteurs de projets, des associations proposent des accompagnements sur-mesure.
Exemples avec Philippe Elimas de l’association Suzanne Michaux, Luc Bertin du réseau BGE et Béatrice de Montille, créatrice de Merci Maman et présidente du Réseau Entreprendre dans le Rhône.
© Alyibel Colmenares de Pixabay Écouter les entrepreneurs
"Les gens qui viennent nous voir ont souvent un projet prédéfini pas encore formaté ou des idées en tête. La première étape consiste à les écouter. Ensemble, nous étudions leur projet à l’aide de mini-études marketing, d’analyses des structures légales pour monter une entreprise." explique Philippe Elimas, membre de l’association Suzanne Michaux. Béatrice de Montille, créatrice de la marque de bijoux Merci Maman et présidente Rhône du Réseau Entreprendre aurait aimé être accompagnée. "J’étais en Angleterre et je n’ai pas bénéficié d’accompagnement. On parle souvent de la solitude du dirigeant. Il ne faut pas hésiter à aller taper à la porte des associations. L’important, c’est d’aider les entrepreneurs à verbaliser leur projet. Ce n’est pas dans le silence qu’on bâtit".
Exploiter ses forces
"L’accompagnement, c’est montrer à l’entrepreneur qu’il a du talent. Il faut appuyer sur les points forts plutôt que sur les points faibles" insiste Béatrice de Montille. Luc Bertin, conseiller-formateur à BGE PaRIF tente de donner confiance à des entrepreneurs souvent perdus : "On me demande comment être plus visible sur Instagram ou comment avoir plus de clients. Il faut qu’ils réalisent que nous sommes tous vendeurs, nous avons tous joué au marchand dans le bac à sable. Nous avons ces savoir-faire en nous, il faut juste les développer".
Un profil type d'entrepreneur ?
"Il y a un développement du travail indépendant. Les gens ont envie de retrouver une certaine forme de liberté d’action. Il faut également prendre en compte les problématiques sociales comme la hausse des licenciements. Tout cela nous donne un certain profil d’individu que l’on retrouve assez fréquemment" explique Philippe Elimas, et d’ajouter : "certains se dirigent vers l’entreprise individuelle type onglerie ou service de coiffure à domicile tandis que d’autres vont chercher à ouvrir un petit commerce. Il y a beaucoup de domaines différents. Ce qui fait la richesse de cet accompagnement, c’est que beaucoup de gens ont des idées formidables".
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