"Cabot-Caboche", de Grégory Panaccione

Le Covid bouscule l'actualité de la BD

Omicron et Corona continuent de nous pourrir la vie, le Festival d'Angoulême, La Mecque de la bande-dessinée,  a été reporté au printemps, alors que normalement c'est un phare dans notre mois de janvier... Il nous reste cependant la sélection de cette édition reportée du Festival d’Angoulême. Elle est toujours aussi riche et foisonnante.

Parmi les ouvrages en vue, figure l'adaptation d'un best-seller de l'auteur Daniel Pennac, Cabot-Caboche. C'est l'histoire d'un chien errant, un petit corniaud. Il n'a physiquement rien pour lui, il ne correspond en rien aux critères de beauté canin. D'ailleurs a sa naissance il a été envoyé directement à la décharge qui s'est avérée être un vrai paradis pour chien. 

La rencontre d'un pauvre chien et d'une gamine insupportable

Dans cette décharge de bord de mer il va grandir, apprendre à se débrouiller grâce à Gueule Noire une vieille chienne maîtresse des lieux qui va le prendre sous son aile. Cette décharge et l'amitié de Gueule Noire vont être comme une école de vie pour lui. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Je ne vous raconte pas tout mais notre héros va devoir quitter sa décharge du bord de mer et rejoindre la ville, avec une promesse faite à Gueule Noire : se trouver une maîtresse.

Et il va porter son dévolu sur une petite fille légèrement insupportable. C'est un euphémisme. Pomme est pourrie gâté avec des parents totalement dépassés. Et au début c’est très difficile pour notre cabot. Mais petit à petit le chien va l’apprivoiser et lui apprendre à être une maîtresse aimante et respectueuse capable de respecter sa liberté.

Un chien finalement très attachant

Quand il vous regarde avec ses grands yeux, qu’il lève la pate et qu’il penche la tête sur le coté, impossible de ne pas fondre ! Et ça il le sait très bien. Il y a aussi tous ces personnages secondaires, tous les amis du chien qui ne vous laisseront pas indifférent, le hiéneux qui vit avec un homme appelé le sanglier qui n’est pas son maitre mais son ami, l’Italien qui n’est pas un homme mais un gros matou, le boss de tous les chats de goutière du quartier etc. Une BD pour enfant mais un gros pavé tout de même ! Tout le monde devrait se régaler dans cette adaptation réussie de Grégory Panaccione !