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Edouardo Léal: "le curé d'Ars est une figure qui m'est très chère"
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Edouardo Léal: "le curé d'Ars est une figure qui m'est très chère"

Un article rédigé par Isabelle Berger - RCF, le 4 août 2017  -  Modifié le 28 février 2024
Vendredi 4 août, le sanctuaire d’Ars fête son saint curé. Portrait d'un séminariste étranger chargé d'accueillir les pèlerins.
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L’annuel pèlerinage qui marque l’entrée au ciel du saint patron de tous les curés du monde attire près de 2 000 croyants catholiques. La messe solennelle de la fête du St Curé d'Ars sera présidée à 10h par le cardinal Filoni.
 

Le curé d'Ars, une figure très chère à Eduardo Léal

Cette fête du 4 août est la partie visible du sanctuaire d’Ars. Cet endroit voit le passage de 450 000 visiteurs chaque année avec un pic durant les mois d’été. Eduardo Léal est arrivé au sanctuaire le 20 juillet pour des vacances pas comme les autres. Il est séminaire portugais, du diocèse de Porto. Il a 33 ans. Il s’est rendu au sanctuaire, avant tout, pour le Saint curé d’Ars. "C’est une figure qui m’est très chère dans ma vocation de séminariste. Je suis également passionné par l’histoire du christianisme français. Cela me donne plus d’ouverture dans ma façon de vivre dans l’Eglise" explique-t-il.

Etant séminariste, il n’est jamais en mode off. "On est toujours prêt à servir. Cela fait quelques années que je ne prends plus de vacances. On est avec le Seigneur et on est là pour accueillir les pèlerins" ajoute ce séminariste qui est accueillant au sanctuaire d’Ars pour la troisième année. Il a déjà été bénévole auparavant dans d’autres sanctuaires.
 

Les pèlerins sont frappés par la vie du curé d'Ars

Les pèlerins qui viennent "sont des gens très croyants. Mais ils se posent beaucoup de questions quant au Saint curé d’Ars. Ils sont frappés par ce témoignage de prêtre, la façon dont il vivait son sacerdoce, et la dévotion qu’il pouvait avoir" précise Eduardo Léal.

Sur place, la vie communautaire est également très importante. "Nous commençons la journée avec les laudes, nous avons ensuite le petit-déjeuner. Ensuite chacun a son programme pour la journée. On accueille les pèlerins de différentes manières » lance le séminariste. "On reçoit plus en donnant qu’en demandant" conclut-il.

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