Le festival Enfances dans le monde se tiendra à Paris à la veille de la Journée Mondiale de l’enfance le 20 novembre. Six films documentaires, qui chacun à leur façon s'intéressent au sort des enfants dans le monde, font partie de la sélection. Une manifestation organisée par le BICE pour rappeler que les enfants ont des droits et qu'il appartient aux adultes de les protéger.
Enfances dans le monde, le festival de films documentaires organisé par le BICE (Bureau International Catholique de l’Enfance) se tient les 18 et 19 novembre prochains à Paris en partenariat avec RCF.
L’objectif du festival ? Montrer, et rappeler que partout dans le monde, des enfants sont maltraités et que leurs droits sont bafoués. Un cause importante pour le BICE comme le rappelle Véronique Brossier, directrice du développement des ressources et de la communication pour l’ONG : "la vocation du Bice c’est de défendre la dignité et les droits de l’enfant, prendre soin d’eux, les aider à grandir et développer tous leurs talents".
Six films peu projetés en salles ont été sélectionnés conjuguant les qualités du cinéma de fiction (narration, rythme, musique) avec la force du réel, à travers des parcours de vie, et des témoignages poignants des enfants, tous différents. “Pour la sélection de tous ces films, on a quelques critères objectifs. Il faut qu’on puisse entendre le respect de l’enfant. On cherche des films où on sent une possibilité de résilience” souligne Pascale Kramer, la programmatrice du festival.
Us Kids : Le 14 février à Parkland en Floride, 17 personnes sont tuées en 6 minutes et 20 secondes, une occasion de relancer le débat sur le contrôle des armes à feu.
Bangla Surf Girls : De jeunes surfeuses au Bangladesh utilisent le surf comme un outil de libération.
School of Hope : Depuis une dizaine d’années au Maroc, le changement climatique et la surexploitation agricole ont forcé les tribus nomades à se sédentariser, ce qui se traduit par une grande pauvreté.
Sunless Shadows : Encore adolescentes, des jeunes filles iraniennes purgent des peines de prison pour le meurtre d’un père, d’un mari, d’un oncle. Prison mais surtout refuge fugue contre une société brutale qui les enferme.
Imad’s Childhood : Imad, un petit garçon yézidis avait deux ans et demi quand il a été enlevé par Daesh. Après plus de deux ans de captivité, il ne parle plus sa langue maternelle et manifeste envers son entourage une violence invraisemblable.
Incas(s)ables : Un accompagnement éducatif et psychologique sur mesure pour ces enfants placés qui ont mis en défaut les structures d’accueil classiques de l’Aide Sociale à l’Enfance.
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