Canua Island à Mandelieu-la-Napoule : le promoteur répond aux détracteurs du projet

Un "concept déplacé" dont le maire de Théoule sur Mer, George Botella, "ne veut pas". Il dénonce une "pollution visuelle, une pollution lumineuse, une dégradation de l'environnement". 

 

 

Des allers-retours du bord de mer au large

 

 

Selon George Botella, les amateurs de voile, de kayak et de paddle ne "viennent pas pour se retrouver avec des gens nantis qui se font servir des navettes qui les amènent et qui les ramènent". 

 

 

Marc Audineau explique que son projet ne créera pas de trafic supplémentaire : "qu'ils viennent chez nous ou qu'il saillent ailleurs, par exemple aux îles de Lérins, ça revient au même !"

 

 

Un navire "peu énergivore"

 

 

Proche du bord, la vitesse de Canua Island devrait être de "10 à 15 noeuds maximum". Cette limitation de vitesse forcera l'embarcation à adopter une conduite "peu énergivore". Marc Audineau résume : ce sera "moins bruyant, moins de vague et on consomme moins."

 

 

Le co-créateur de Canua Island insiste : "on ne fait pas tourner les moteurs, on ne fait pas d'aller-retour : on est à l'ancre". Sauf demandes exceptionnelles, "on ne bougera que tous les deux mois pour faire le plein"

 

 

Un "dancing à ciel ouvert"

 

 

Christophe Madrolle, conseiller régional Région Sud PACA et charge du projet Méditerranée, dénonce "une aberration écologique". Selon lui, ce futur "dancing à ciel ouvert" est un "spot lumineux qui va empêcher la faune et la flore de se reposer la nuit". Il craint également une  "incidence sonore dans un lieu calme par essence". 

 

 

Marc Audineau assure que le trimaran n'embêtera pas plus que "des plages et des restaurants de plage". Dénuée de spots lumineux sous sa coque, Canua Island ne pourra que respecter les réglementations en vigueur concernant sa lumière. Il confirme également que "Canua n'est pas une boîte de nuit": il s'agira de musique d'ambiance et non de distraction.