L'écriture est une affaire de famille chez les Delerm. Philippe et Martine Delerm publient ces temps-ci chacun un roman. Philippe signe "New York sans New York" (éd. Seuil) et rend un bel hommage à la ville élevée au rang de mythe et où il n'est jamais allé. Martine, elle se souvient de sa grand-mère, dont elle retrace la vie ordinaire marquée par les épreuves, dans "Se reparler de Marguerite" (éd. Plon).
Qui, mieux que Philippe Delerm, peut nous parler de New York, la grande ville dans laquelle il ne s’est jamais rendu ! La pomme mythique se raconte par son histoire, par ses légendes, par ses images qui nous parviennent, par-delà l’Atlantique. Les traces ne manquent pas, et l’imaginaire se délecte de cette ville réinventée au gré des trouvailles et des sursauts de la mémoire.
Philippe Delerm partage régulièrement, depuis "La Première gorgée de bière", les sensations et instantanés qu'il saisit au quotidien. Aujourd’hui, voici des textes pour parler de New York qu'il ne connaît pas, si ce n'est par ouï-dire ou ouï-lire : n’est-ce pas un peu risqué alors qu’il y a tant d’écrivains qui s’y sont frottés ?
"New York sans New York", de Philippe Delerm, est publié au Seuil
Marguerite n’est plus là depuis longtemps et en même temps toujours présente, en tous cas pour Martine Delerm. Femme courage, cette grand-mère a mené une vie ordinaire et parfois difficile tout au long du XXe siècle. Du souvenir flou qu’elle a pu laisser, il fallait préciser les contours, pour recueillir l’éclat de vie en héritage.
Martine Delerm est sur tous les tableaux : l’écriture, l’illustration, la photo… plus d’une quarantaine d’albums pour les enfants comme pour les adultes. Un travail qui tourne autour de l’enfance et de l’intime. Une place pour la photo… Un travail mené seule, et parfois des textes de Philippe Delerm.
"Se reparler de Marguerite", de Martine Delerm, est publié chez Plon
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