Elle a mené des générations d'estivants vers les côtes de Méditerranée. La nationale 7, connue sous le nom de route des vacances ou route bleue, c'était 1.000 km de Paris à Menton. Des kilomètres qui aujourd'hui fleurent bon la nostalgie. Une ambiance congés payés, pic niques au bord du chemin, vieilles voitures et embouteillages qui appartient au passé. Pour le revisiter, Thierry Nélias a écrit "Histoire de la nationale 7" (éd. Pygmalion).
À Piolenc, le musée Musée Mémoire de la Nationale 7, au nord d'Orange, entretient le mythe. Celui d'une atmosphère conviviale, de pic niques au bord de la route et de vieilles voitures. Chaque année, un rallye "Route Nationale 7 Historique" est organisé, il a eu lieu cette année du 28 mai au 5 juin. D'autres vont même jusqu'à reproduire à Lapalisse le fameux embouteillage. Tous les deux ans, le défilé des vieilles voitures est devenu une véritable attraction touristique.
"Le grand intérêt de cette route, explique Thierry Nélias, c'est qu'elle était nationale à l'image des voies romaines qui unifiaient l'empire par un réseau généralisé." Tous les chemins menaient à Rome, mais depuis qu'en 2006 l'Etat français s'est désengagé de l'entretien des routes nationales, la N7 a perdu son rôle unificateur. Même si certaines portions de la N7 ont conservé le nom, elle ne sont plus que des départementales.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !