Des mots comme SMTP, Big data, DNS, Cloud… sont des mots qui pour beaucoup n’ont aucun sens. En effet si le digital et le numérique peuvent être perçu comme une chance, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une nouvelle culture et d’un nouveau langage à appréhender. Depuis la création du monde, l’histoire de l’humanité a connu de multiples révolutions : tant sociales que culturelles, politiques, philosophiques ou technologiques. Chacune de ces révolutions a vu le comportement de l’homme dans la société évoluer et s’adapter afin de ne laisser personne sur le bas côté.
Nous vivons aujourd’hui une nouvelle révolution qui est celle du numérique et du digital. Moins violente, car moins rapide que d’autres révolutions, il n’en est pas moins certain que nos modes de vie, nos fonctionnements se modifient. Il suffit de voir la puissance de Google, pour comprendre. Aujourd’hui Google ne se cantonne pas uniquement à être un moteur de recherche il investit aussi bien dans la santé que dans la mobilité ou que dans la recherche fondamentale, au risque peut-être de supplanter la puissance des états. Chance ou menace, allez-vous me dire ? On pourrait trivialement répondre les deux mon général !
Une Menace dans le sens où toute révolution est marquée par la mise de côté d’une part de la population. Chance, car chaque révolution a su faire émerger une réflexion sur la place de l’homme dans la société. La révolution industrielle a vu naître les syndicats, mais aussi la pensée sociale chrétienne, les mouvements patronaux, avec tous pour point commun de mettre l’homme au cœur du monde et au cœur de la société. En effet il serait dommage que la révolution digitale déconnecte une partie du monde de cette nouveauté, créant de nouvelles exclusions. Et en ce mois de l’économie sociale et solidaire nous ne pouvions pas faire l’impasse sur cette question le digital peut-il être social et solidaire ? La réponse est OUI et je vous laisse donc en découvrir les solutions dans notre émission de ce mois.
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