L'inclusion des personnes en situation de handicap dans les jeux vidéo
Comment vivre sa passion malgré un handicap ... Jouer aux jeux vidéo, même les plus compliqués, même à haut niveau, et le tout avec une seule main : vous pensiez que c'était impossible ? Et pourtant, lui parvient à le faire : Loïc Muller, habitant de Sélestat, a 35 ans de jeux vidéo derrière lui, et à travers cette passion, c'est toute la question de l'inclusion des personnes en situation de handicap qui se pose, y compris dans le champ des loisirs, pas toujours accessibles à tous.
Loïc Muller sur son fauteuil de jeu © Géraud BouvrotPS5, Xbox séries X et Nintendo Switch : Loïc Muller a toutes les dernières consoles, dans l'appartement qu'il partage avec sa mère à Sélestat. Il y joue à haut niveau, parfois même en compétition avec la team Rebird, dont il est le doyen.
Il s'agit d'une équipe de gamers en situation de handicap, mais qui n'ont pas peur d'affronter des joueurs valides.
Dans les compétitions, les joueurs valides hésitent parfois quand ils voient notre handicap, ils ne jouent pas forcément à 100%. Seulement nous on hésite pas, et rapidement ils se rendent compte de notre niveau.
Mais pour pouvoir jouer, il a dû s'adapter comme il pouvait, pendant de longues années. Lorsqu'il joue avec une manette de Xbox classique par exemple, il la cale contre sa cuisse, et utilise tous les boutons avec sa main droite, puisque la gauche est paralysée. Mais sa position entraîne des douleurs à la longue, et depuis peu, il s'est équipée d'une manette spécialement adaptée pour lui.
Il s'agit d'une manette de Xbox, équipée par David Combarieu, président de l'association HandiGamers et co-fondateur de Hitclic SAS. Avec ces deux activités, ce dernier veut aider les joueurs handicapés à profiter eux aussi des jeux vidéo. Et s'il reconnait que des progrès ont eu lieu dans les jeux vidéo en eux-mêmes, il reste une bonne marge de progrès dans la conception des manettes, et dans l'interopérabilité des différents systèmes entre eux.
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