Qui sont ces génies qui ont façonné l’Histoire ?

Un génie, qu’est-ce que c’est ?

 
Un génie, étymologiquement, est celui qui engendre, celui qui crée quelque chose d’entièrement neuf. Dès lors, trois catégories de génies se dessinent : ceux qui ont fait le bien, ceux qui ont fait le mal et ceux qui se révèlent plutôt neutres. 

Peu de cerveaux de génies ont pu être étudiés. Celui d’Einstein cependant, disséqué contre sa volonté, a montré une hyper-connexion entre les deux lobes temporaux. 

D’après Patrick Lemoine, les génies se caractérisent par l’acceptation du cerveau irrationnel par le cerveau rationnel. Pour lui, les génies ne s’autocensurent pas, ils sont capables d’accepter l’impossible. 

De même, tous les génies ne sont pas conscients de l’être, et nombreux sont ceux qui ont subi dépression ou troubles psychiques.  

 

Des génies nuancés 

Albert Einstein est souvent le premier nom qui vient à l’esprit lorsqu’il est question de génies. Pourtant, malgré ses immenses contributions à la science moderne, Patrick Lemoine nuance son jugement. En effet, son comportement envers ses pairs et surtout sa famille, en plus de sa contribution au développement de l’arme nucléaire, assombrissent son portrait.  

Marie Curie, éminente scientifique du XXe siècle, apparait comme un génie du bien absolu. Outre ses inestimables contributions à la science, qui lui ont valu deux prix Nobel, son honnêteté intellectuelle et ses actions lors de la Première Guerre Mondiale en tant qu’infirmière, ainsi que la mère exemplaire qu’elle a été, lui valent d’après Patrick Lemoine une place de choix parmi les génies du bien. 

Louis Pasteur est un autre génie plutôt neutre. Même si ses découvertes ont été exceptionnelles dans le domaine de la médecine et de l’hygiène, la plupart se sont faites par hasard, et son génie tient dans sa capacité à exploiter ces hasards. « La chance ne favorise que les esprits préparés », disait-il. 

D’autres génies sont aussi abordés par Patrick Lemoine : Léonard de Vinci et ses inventions parfois militaires, Picasso et l’horrible traitement qu’il a infligé à ses proches, Mère Thérèsa, Freud ou encore Zidane font partie de ces figures pour lesquelles, indéniablement, il y a eu un avant et un après.