Deux livres un peu magiques qui, sous des aspects légers et parfois drôles, nous parlent de solitude et d’indifférence. Des liens se tissent, et le pire n’est jamais certain.
Aveu de tendresse
"Pour Samuel, la vie se déroule au ralenti. Quittant son poste où il mettait des surimis en boîte, il va adopter un poisson pour lui tenir compagnie. Très vite, il est envahi par les aquariums et par Jacques, un compagnon de galère qui va lui causer bien du souci."
Cécile Cayrel a écrit Aveu de tendresse, son deuxième roman. Déjà dans La couleur du ciel a changé, en 2020, il y avait des vies cabossées. Elle écrit aussi pour le théâtre et je retiens le titre d’une de ses pièces Y aura-t-il des dauphins dans la Villaine qui fait penser à Betty, dont on va parler. Atelier d’artiste, atelier d’écriture, elle vit et travaille à Rennes.
Aveu de tendresse, de Cécile Cayrel, est le premier livre de La tribu, une toute nouvelle maison d’édition.
La Dictée
"Benjamin est à l’école pour apprendre mais manifestement l’orthographe lui pose problème. Ses parents voudraient lui montrer qu’avec un peu d’attention, on y arrive… Et pourquoi pas une dictée collective avec les amis et les voisins ? Chacun se retrouve comme sur les bancs de l’école…"
Antoine Laurain publie tous les deux ans. Une dizaine de romans qui passent les frontières avec de nombreuses traductions. C'est un raconteur d'histoires, dans ses livres qui se retrouvent parfois adaptés sur grand ou petit écran. C’est dire si son écriture est scénaristique.
La Dictée, d’Antoine Laurain est publié chez Flammarion, une grande et vénérable maison d’édition
Chaque semaine, Christophe Henning reçoit les auteurs des romans qu'il a sélectionnés pour une rencontre littéraire.
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