« Ségolène ne sait pas réfléchir » : oser le seule-en-scène

Ségolène de Bengy n’a pas emprunté un chemin classique pour oser monter sur les planches. Elle évoque son enfance marquée par des difficultés scolaires et une faible estime de soi, qui lui ont fait croire qu'elle était « une mauvaise élève ». Après une mission humanitaire en Roumanie et des années de travail dans la relation d’aide, elle a trouvé sa vocation : accompagner les adultes sur le chemin de l’estime de soi. Par le biais de la pédagogie de Jean Monbourquette, elle se lance dans la formation en estime de soi. Elle réalise un jour, grâce à une révélation lors d’un spectacle d'Isabelle Laurent, La petite fille qui voulait sauver le monde, qu’elle porte en elle une flamme artistique inexprimée.

« Je croyais en être incapable, et pourtant j’ai écrit et joué mon propre spectacle »

En osant s’engager dans une aventure théâtrale, Ségolène a dû braver des peurs profondes. Le déclic survient lorsqu’elle retrouve un ancien bulletin de notes, plein de remarques décourageantes, et qu'elle rencontre une ancienne directrice de collège, venue suivre ses ateliers d’estime de soi. Ces mots durs, que Ségolène dit avoir absorbés durant son enfance, elle les transforme alors en énergie puissante, libératrice, qui donne naissance au spectacle Ségolène ne sait pas réfléchir. À travers cette création, elle revisite avec humour et tendresse l’image de « la mauvaise élève » pour transformer ce stigmate en moteur de vie.

Nous avons tous des prophètes de bonheur autour de nous, ces gens qui nous renforcent et nous soutiennent.

Vers de nouveaux horizons

Convaincue que chaque individu possède des talents uniques à offrir au monde, Ségolène de Bengy entend continuer à utiliser la scène comme un moyen de partage et de guérison. En pleine tournée, elle prévoit d’intensifier ses formations d’estime de soi et d’explorer d’autres projets créatifs, convaincue que « la vie est longue et qu’il reste tant à découvrir ».