JavaScript is required

Écologie intérieure : se transformer pour transformer le monde

Un article rédigé par L.D. avec Marie-Charlotte Laudier - RCF, le 14 juin 2023 - Modifié le 4 juin 2024
Voyage IntérieurÉcologie intérieure : se transformer pour transformer le monde

Sécheresse en plein hiver, canicules records, pluies torrentielles… Les signes du dérèglement climatique sont de plus en plus prégnants. Une récente étude montre que si la prise de conscience est là, on a encore du mal à passer à l'action. L'une des clefs serait de s'occuper de son écologie intérieure, un concept à la croisée entre le développement personnel et l’engagement écologique…

 

PexelsPexels

 

"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde", voilà le credo de Pascale Rossler, auteure de "Révélez votre nature - Petit guide d’écologie intérieure et relationnelle pour un monde meilleur" (éd. Vuibert, 2023). Chaque jour, cette coach accompagnant les transitions écologiques individuelles et collectives, tâche de s’appliquer cette phrase du Mahatma Gandhi et de la transmettre aux autres. Car il ne suffit pas d’avoir conscience intellectuellement qu’il est important de protéger le vivant, il faut le vivre et le ressentir au plus profond de soi. 

 

 

 

Oser être soi pour réussir sa transition écologique

 

Prendre conscience que nous avons été "façonnés dans un moule" et que certains de nos conditionnements nous poussent à agir de manière vicieuse pour l’environnement. Voilà la première étape vers l’écologie intérieure. "C’est tout ce qui relève de notre responsabilité", explique Pascale Rossler, tout en insistant sur la nécessité de garder à l’esprit que nous sommes "interdépendants et interconnectés".

 

Après avoir pris conscience de ce schéma sociétal, le but de l’écologie intérieure sera de "s’affranchir de ces limitations, de ces injonctions" pour aller vers une forme d’écologie qui nous ressemble et qui fait sens. "En général, quand on est profondément en lien avec soi et ses valeurs profondes, naturellement on est vertueux, reliés et inscrits dans le monde de manière constructive", affirme l’ancienne responsable politique du Centre-Val de Loire, alors déléguée à la biodiversité. 

 

 

 

→ À LIRE : Bruno David, la prise de conscience écologique d'un scientifique

 

 

 

De l’écologie intérieure à l’engagement écologique

 

Une fois ces verrous levés, il faut passer à l’étape de "l’écologie relationnelle", autrement dit comment est-ce que l’on assume cette nouvelle façon de penser et d’agir et "comment on inspire une nouvelle norme, y compris dans nos relations", détaille la coach. Elle en est consciente, cela demande du courage et aussi une grande capacité d’écoute et d’empathie. 

 

Quant aux différents axes de changements à entamer dans sa vie, "c’est à chacun de sentir en son âme et conscience [dans quel domaine] il a envie de sortir du moule et d’aller récupérer cette marge de souveraineté, de responsabilité", assure Pascale Rossler. Cela peut commencer par le champ de l’alimentation en achetant local ou en limitant sa consommation de viande via la diversification de son apport de protéines.

 

 

 

C’est prouvé scientifiquement, la nature nous aide énormément ! Elle nous aide à faire le calme en nous, elle agit sur tout un tas de paramètres psychologiques, elle fait baisser le stress…

 

 

 

La "reconnexion à la nature"

 

"C’est prouvé scientifiquement, la nature nous aide énormément ! Elle nous aide à faire le calme en nous, elle agit sur tout un tas de paramètres psychologiques, elle fait baisser le stress…" énumère Pascale Rossler. En se réalignant avec l’énergie du vivant, chacun va retrouver une forme de limpidité et de clairvoyance, qu’il sera bénéfique de mettre au profit du combat pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité.

 

Pascale Rossler en est convaincue : "Quand on fait sa part, non seulement on retrouve une énergie considérable, de l’enthousiasme mais en plus, on peut encore changer les choses vraiment !" Cela sera en tout cas toujours plus productif que d'être résigné et enfermé dans une forme d'éco-anxiété qui touche de nombreuses personnes. Aux yeux de l'auteure, notre mode de vie actuel est de toute façon à bout de souffle. Alors l’ancienne élue attend le moment où les solutions locales imaginées par de nombreux militants, deviendront la norme.

 

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Voyage Intérieur
©RCF
Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.