Avec plus de 80 espèces d’oiseaux recensées, plus de 400 espèces végétales et sa roche rouge, la réserve naturelle régionale des gorges de Daluis est un lieu unique en Europe. Un endroit qui est touché par le réchauffement climatique et qui oblige la faune et la flore à s'adapter. Zoom sur trois conséquences du réchauffement climatique sur les gorges de Daluis.
Symbole des chrétiens pour le dimanche des rameaux, le Buis est un des premiers arbustes à souffrir de l’arrivée d’espèces exotiques. En effet, il est attaqué par un papillon de nuit, la Pyrale venue tout droit d’Asie, et installé en France depuis deux ans à cause du réchauffement climatique. Il se nourrit des feuilles de l’arbuste et entraîne son dépérissement.
“La Huppe fasciée qui est un oiseau africain on le voit maintenant tous les étés dans la Réserve”, avoue Maxime Junier.
Au-delà des espèces d'arbres qui disparaissent à cause de la faune qui change, les espèces animales des montagnes sont elles aussi en danger. Par exemple, le Tétras-lyre, un oiseau qui ressemble à une poule, “il aime le froid et on remarque sa disparition, on voit que la neige est moins importante à 2 000 mètres d'altitude,”, alors l'oiseau remonte, “sauf qu'un moment donné, il ne pourra plus monter” explique Maxime Junier, le conservateur adjoint de la réserve naturelle régionale.
“L’été dernier les petits ruisselés ne coulaient plus pour la première fois à cause de la sécheresse,” les zones humides s'assèchent, alors qu’elles sont les seules à pouvoir amener de la fraîcheur pour la faune et la flore. Maxime Junier, rappelle que “tout est lié”, si la faune change, la flore change également.
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