La Métropole de Nice fait le point sur le climat, les écologistes déçus

"Nous sommes sur des sujets bien trop graves pour perdre du temps" prévient le président de la Métropole de Nice, Christian Estrosi, sur les dossiers liés à l'écologie. "Chaque minute d'inaction a des conséquences" dit-il pour introduire la présence en séance du conseil métropolitain du haut conseil local pour le climat. 

De nombreuses évidences préconisées par le Haut Conseil

Le Plan Climat est défendu par le M. Ecologie du conseil, Richard Chemla. Le docteur affirme que les polluants sont en baisse de 18% à Nice. Damienne Provitolo, présidente du Haut Conseil Local présente 170 préconisations pour guider la Métropole à faire mieux.

Parmi les préconisations, des propositions lisses comme le fait d'être "exemplaire en servant des menus locaux pour la Conférence des Nations Unies pour le Climat", "intégrer la biodiversité dans les politiques d'urbanisme"... 

Plus étonnant, le Haut Conseil préconise de "promouvoir d’autres formes de tourismes : par exemple un tourisme plus durable, mieux régulé avec une répartition davantage équilibrée dans le temps et dans l’espace": exactement comme la politique du tourisme 4 saisons de l'office de tourisme métropolitain. 

Les résultats sont "mauvais" selon l'opposition Ecologiste 

Pour Juliette Chesnel (EELV), "ce plan climat mérite des actions fortes". "Les résultats sont mauvais" selon l'opposante. Il manque les indicateurs des déchets de de l'artificialisation des sols indique l'écologiste. Concernant la pollution, Juliette Chesnel affirme que si l'on intègre les émissions de l'aéroport de Nice, "elles ont augmentées" et la hausse du trafic aérien prévue ne devrait pas permettre l'inverse selon elle. "On voit bien qu'aucun des objectifs ne peut être atteint" explique Juliette Chesnel qui cite Chirac: "dans un environnement qui change il n'y a pas de plus grand risque que de rester immobile".