L'informatique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. Entre flux ininterrompus de mails, objets connectés et data centers : comment réduire notre impact sur la planète et s'engager dans la sobriété numérique ?
8 à 10 milliards de mails sont envoyés chaque heure dans le monde, sur nos quelques 19 milliards d'objets connectés : bien qu'il soit imperceptible, notre usage numérique est très loin d'être neutre pour la planète. "Et cela ne va que s'accélérer : selon nos prévisions, le marché devrait être multiplié par cinq dans les prochaines années, notamment avec l'émergence de la 5G", analyse Edouard Bliek, directeur des opérations au sein du cabinet de conseil Stedy, spécialisé dans les services numériques, à Marseille.
Individuellement et collectivement : quelles bonnes pratiques à adopter ?
Entreprises et particuliers sont invités à revoir leurs usages numériques afin de limiter une surconsommation électrique néfaste pour notre planète, et qui a déjà augmenté de 70% depuis 2013.
Investissement dans des filières de recyclage, recours à des énergies renouvelables : "c'est un enjeu aujourd'hui pris à coeur par les grandes entreprises", confirme Edouard Bliek.
Quant aux particuliers, opter pour la sobriété numérique peut être engagé à plusieurs niveaux :
Une législation nécessaire mais désavantageuse à l'international
Peu à peu, l'usage numérique entre également dans l'ère de la législation : le Sénat a adopté en première lecture en janvier 2021 une proposition de loi visant à "réduire l'impact environnemental du numérique en France". Mais selon Edouard Bliek, il est nécessaire de rester vigilant à "ne pas être lésé par rapport à nos pays concurrents", notamment par rapport aux plus gros pollueurs (Etats-Unis, Chine ou Corée)
Commune planète en Provence, le magazine de l'écologie intégrale locale qui donne une vision chrétienne sur celle-ci dans les pas de l'encyclique Laudato Si'.
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