Article écrit en partenariat avec Mercy Ships - Derrière leurs airs de paquebots, les navires de l’association Mercy Ships n’ont en réalité rien de classique. En réalité, ce sont des hôpitaux flottant qui vont de ports en ports pour aider les populations qui n’ont pas accès aux soins et notamment aux opérations chirurgicales. Une belle initiative qui a toujours besoin de dons et de bénévoles, comme l’explique Florine Perri, la directrice générale de Mercy Ships.
C’est une année exceptionnelle pour l’association Mercy Ships. Alors qu’elle n’envoie qu’un seul navire-hôpital en temps normal, cette fois deux navires sont partis en mission au même moment. L’un en Sierra Leone, l’autre à Madagascar. Là-bas, les bénévoles de l’association soignent, opèrent et forment les personnes qui en ont besoin.
Si l’association est particulièrement présente sur le continent africain c’est pour une raison : "là-bas plus de 93% de la population n’a pas accès à des soins chirurgicaux, c’est énorme", s’exclame Florine Perri, la directrice générale. Il faut dire que très peu de professionnels sont formés sur place : "à Madagascar, il y a deux médecins pour 100.000 habitants, versus plus de 32 chez nous".
Face à ce constat, le besoin de soins est criant. Ces soins deviennent même vitaux car un pépin de santé peut très vite s’empirer et devenir incurable, comme le rappelle Florine Perri : "le moindre kyste dû à l’eau qui n’est pas potable va prendre les proportions d’une tumeur de sept kilos et atteindre les besoins vitaux des enfants en particulier ou des adultes".
Aujourd’hui, l’association est investie sur huit programmes chirurgicaux qui "touchent à la dignité humaine", explique la directrice générale. En opérant un enfant naît avec une fente palatine (plus communément appelé bec-de-lièvre) ou avec des jambes arquées, l’association Mercy Ships contribue à "transformer la vie" des gens en rétablissant leur dignité et en leur évitant d’être exclus. Car dans ces pays sous-développés, ces malformations sont encore synonymes de mauvais œil ou sont pointés comme étant la faute du père ou de la mère, explique Florine Perri.
Convaincue que "c’est en transformant la vie des autres que l’on se transforme soi-même", la directrice générale Florine Perri promeut les actions de son association partout où elle le peut, avec un objectif : convaincre de nouveaux bénévoles. "C’est un appel du cœur à servir", lance-t-elle.
Et ces besoins de mains supplémentaires ne cessent de grandir depuis la création de l’association il y a plus de 45 ans, et d’autant plus cette année, du fait du déploiement de deux navires-hôpitaux contre un habituellement.
📢 Tous les #bénévoles à bord contribuent à transformer la vie des patients !
— Mercy Ships France (@MercyShipsFR) April 8, 2024
Alors OUI, même un #assistantdeprojet (H/F) comme Cherif peut se coucher le soir en se disant qu'il a pu contribuer à offrir des opérations chirurgicales. ❤️
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L'association est plus particulièrement à la recherche de bénévoles francophones. "Il est aussi essentiel d’augmenter la culture francophone à bord des navires hôpitaux", ajoute Florine Perri qui précise que la langue utilisée sur les navires est l’anglais, afin de coordonner les 60 nationalités. Mais si l’anglais fonctionne entre les bénévoles, ce n’est pas la langue la plus appropriée pour s’adresser aux patients, car sur quatorze pays africains aidés par l’association, onze sont francophones. Or, "avoir la langue et la culture française est essentiel pour avoir une qualité de relation avec les patients et leurs familles […] cela fait partie de cette recherche d’excellence", conclut la directrice générale.
Pour aider l’association par un don ou devenir bénévoles, rendez-vous sur le site https://mercyships.fr/
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