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Le bonheur au travail dépend-il des employeurs ?
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Le bonheur au travail dépend-il des employeurs ?

RCF,  -  Modifié le 17 juillet 2023

Rien de tel que les vacances pour prendre du recul sur… son travail. En France de nombreux salariés disent souffrir du stress, de la fatigue, d’une surcharge de travail. Pourtant, le bonheur au travail est devenu une véritable préoccupation pour les entreprises. Mais est-ce vraiment à l’entreprise de veiller à l’épanouissement des salariés ? Que veulent les salariés aujourd’hui ? Réponses de Catherine Testa, formatrice et conférencière, fondatrice du site L’optimisme.com et auteure du livre "Oser être soi" (éd. Michel Lafon).

"Le salarié a aujourd’hui un énorme besoin de reconnaissance, pas seulement financière" ©Unsplash "Le salarié a aujourd’hui un énorme besoin de reconnaissance, pas seulement financière" ©Unsplash

Quand le bonheur des salariés intéresse les patrons


On a tous en tête des images des bureaux où les employés de Google ont à disposition un baby-foot ou un toboggan. C’est dans les pays anglo-saxons que l’on a vu apparaître des Chief Happiness Manager. En France, on a commencé à en parler en 2015 mais, comme le rappelle Catherine Testa, "il existe en France des patrons d’entreprise qui s’intéresse à la question [du bonheur en entreprise] depuis le début des années 2000". La QVT, ou qualité de vie au travail, existe depuis 21 ans, même si, "disons-le, tout le monde l’a un peu laissée de côté".

 

Le salaire ne suffit plus à satisfaire les employés


Pendant des années, ce que les salariés attendaient en priorité de la part de leur employeur c’était "la reconnaissance financière", note Catherine Testa. Aujourd’hui, on attend aussi de son entreprise "qu’elle ait du sens, d’avoir une contribution sociale, sociétale". Il n’est pas rare de rencontrer des salariés afficher "un sentiment de fierté, d’appartenance". Toujours est-il que désormais, "ce management dans lequel on a pu vivre pendant des années, un peu carotte-bâton, ça commence à être sérieusement has been pour certains jeunes".

 

Les salariés veulent se sentir uniques


Aujourd’hui, "le salarié va attendre des choses différentes en fonction de sa personnalité" et, de manière fondamentale, "beaucoup de reconnaissance". Catherine Testa accompagne des employés qui, à 40 ou 50 ans se sentent inutiles ou interchangeables. Il y a un "énorme manque de reconnaissance de l’individu", note la formatrice. Or, "le salarié a aujourd’hui un énorme besoin de reconnaissance, pas seulement financière".

 

L'entreprise de demain en recherche de talents


Conscientes des changements qui vont impacter le monde du travail dans les décennies à venir, les entreprises adaptent leur politique de recrutement. "On sait que les compétences d’aujourd’hui ne sont pas les compétences de demain." 

 

Les services RH ne se concentrent plus uniquement sur les "compétences métiers" mais sur "des compétences inhérentes à l’individu, comme la capacité oratoire, la capacité de fédération... Des talents qui vont toujours être utiles à l’entreprise de demain, quels que soient tous les changements qu’elle pourra aborder au fil des années".
 

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Voyage Intérieur

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