Les cités-jardins visent à relever les défis sociétaux et écologiques d'aujourd'hui. Avec 53 cités dans les Hauts-de-France, elles incarnent une véritable utopie urbaine. Dans la région, les villes de Raismes, Noyelles-Godault, Dourges et la Mission Bassin Minier ont récemment fondé l’Association des cités-jardins.
L’histoire des cités-jardins
Tout débute au XIXe siècle, grâce à l’urbaniste autodidacte britannique Ebenezer Howard, qui cherche une alternative à la ville industrielle polluée de son époque. Il élabore un concept, qui combine les atouts de la ville et de la campagne. L'objectif est de rassembler tous ces avantages : des loyers abordables, un air pur, des espaces verts et des logements spacieux avec jardin.
Dans la cité idéale d’Ebenezer Howard, il imagine même les agriculteurs cultiver des aliments pour nourrir tous les habitants et recycler une grande partie des déchets produits par la ville. Les premières cités-jardins voient alors le jour en Angleterre.
L’arrivée du concept en France
En France, le concept est introduit au début du XXe siècle, donnant naissance aux cités-jardins à la française, dans un esprit paternaliste. Celles-ci sont construites par des bailleurs sociaux, des compagnies de chemin de fer et des sociétés privées, qui proposent des logements populaires et sociaux.
Dans les Hauts-de-France, les 53 cités-jardins sont toutes nichées dans le Bassin minier. La première, la cité Bruno à Dourges, a vu le jour entre 1904 et 1908 et figure parmi les cinq cités pilotes. Son architecture remarquable est préservée grâce à l’inscription du bassin minier au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Pour découvrir la cité Bruno et les objectifs de l’Association des cités-jardins, n’hésitez pas à écouter notre podcast ci-dessus « Le renouveau des cités-jardins du Bassin minier ».
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !