Mod’Ere : comment valoriser les alternatives à la fast-fashion ?

La fast fashion est un modèle de production et de consommation de vêtements à grande échelle, caractérisé par des cycles de production rapides et des prix abordables. Ce concept s'est développé principalement depuis les années 1990 avec l'émergence de grandes chaînes de distribution de vêtements à bas coûts (Zara, H&M, Primark, etc…). La fast fashion repose sur des collections fréquentes et des tendances changeantes, incitant les consommateurs à acheter de nouveaux vêtements à un rythme accéléré. Les vêtements sont produits en grande quantité dans des pays où la main-d'œuvre est peu onéreuse, souvent dans des conditions de travail précaires. Les marques de fast fashion mettent l'accent sur la réduction des coûts de production et la maximisation des profits.

La fast fashion a donc des conséquences environnementales et sociales négatives. En raison de la production intensive, des ressources naturelles sont épuisées, la pollution augmente et les déchets textiles s'accumulent. Les conditions de travail dans les usines de production sont souvent mauvaises, avec des salaires bas et des heures de travail excessives. De plus en plus de voix s'élèvent pour promouvoir une mode plus durable et éthique, mettant l'accent sur la qualité, la durabilité, la transparence de la chaîne d'approvisionnement et le respect des droits des travailleurs. C’est le cas du projet Mod’Ere porté par trois étudiantes : Lola Peltre, Chiara Mouynet et Ilona This. Ces deux dernières étaient nos invitées dans « On va se tutoyer », sur les ondes et la chaîne Twitch de RCF en Lorraine. Elles nous présentaient leur projet qui valorise les alternatives à la fast-fashion, notamment la seconde-main.

Un entretien à découvrir en vidéo sur notre chaîne YouTube.