Réfugiée en Charente, Assiya a tout laissé au Kazakhstan.

Arrivée en France en 2015, c'est grâce à l'association Emmaüs 100 pour 1 toit qu'Assiya habite, travaille et vit aujourd’hui en Charente. Son mari et son fils juste né ont tout quitté pour fuir la subordination et la corruption. Mais cette soif de liberté oblige Assiya a tout abandonner, son pays natal et sa famille restée au Kazakhstan. En France, Assiya choisit la Charente, où vit déjà son beau-frère, pour poser ses valises.

Le prix de la liberté

L'OFPRA, office français de protection des réfugiés, chargé de l'accompagner vers une reconnaissance officielle, n’empêchera pas Assiya et les siens d'être sous le coup d'une O.Q.T.F. obligation de quitter le territoire français, alors même qu'un second enfant vient de naître. Ce n'est qu'en rencontrant les compagnons d'Emmaüs en Charente qu'Assiya trouve un travail, qui réponde à ses compétences dans la logistique. Avec l'aide de l'association “Emmaüs 100 pour 1 toit Charente” Assiya obtient également un logement, dont elle assume elle-même le loyer. Si son mari l'a quittée depuis, Assiya et ses deux garçons peuvent prétendre à une vie plus sereine en France. Et si elle envisage un jour de retrouver sa famille au Kazakhstan, ce sera le temps de séjours. Assiya, aujourd'hui, ne veut plus entendre parler de son pays natal et espère rendre à la France ce qu'elle lui a donné.