Les Français ne sont pas paresseux, ils rêvent de mobilité professionnelle
En partenariat avec h'up entrepreneurs
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Aujourd'hui, je vous emmène dans le triangle des Bermudes médiatique, en-dessous des radars. Je vous emmène auprès de ces centaines de milliers d’anonymes dont on parle si rarement, alors qu’ils font tenir notre monde . Je veux parler de tous les Français qui sont bénévoles dans des associations.
Vous savez que je suis très investi dans le milieu associatif, alors je peux vous le dire de source sûre, c’est-à-dire la mienne. La vérité, je vous la livre tout droit du terrain : chaque jour, en France, toute une armée de l’ombre agit avec empathie et générosité, en s’engageant dans les milliers d’associations, qui sont notre trésor national. Ces millions de Français agissent pour retisser des liens auprès de ceux qui sont isolés, pour insuffler de l’énergie, de l’écoute et de l’attention auprès de ceux qui souffrent. Pour endiguer les exclusions, tendre la main à leur prochain, etc.
Alors certes, ce sont des petits colibris face à une vague immense de défiance, d’exclusions et de souffrances. Mais l’addition de tous les colibris fait une large part de notre solidarité. Ce sont des pans entiers de notre politique sociale, de nos actions d’éducation, de santé, de solidarité, de sport, mais aussi de développement économique, qui sont aujourd’hui animés par des associations.
Par exemple, j'étais lundi dernier à Rouen pour une soirée du bien commun. Ce sont plus de 300.000 euros qui ont été collectés pour soutenir sept associations dont Les yeux dits, qui développe une application pour permettre aux déficients visuels d’aller au cinéma voir des films audiodécrits en toute autonomie. Pour les associations aussi l’argent est le nerf de la guerre !
Vous connaissez cette formule : "L’argent est un mauvais maître, mais un bon serviteur." Même avec beaucoup de bénévoles, une association a toujours besoin de salariés, de locaux, d’électricité, et j’en passe… Aujourd’hui, cet argent vient en grande partie de l’État et des fondations d’entreprise. Interrogez-vous sur votre banque, votre assureur, votre opérateur téléphonique : est-ce qu’il a une fondation ? Si oui, sachez combien ce budget qu’il alloue à sa fondation produit de bienfaits, combien il fait respirer le tissu associatif français, et donc les solidarités les plus concrètes. Croyez-moi, ce n’est pas un gadget, pour certaines associations, le soutien d’une fondation démultiplie considérablement les actions.
Dans le domaine de l’assurance et protection sociale, on connaissait la très belle fondation Malakoff Humanis Handicap, aux apports inestimables, ou la très belle fondation AG2R. La bonne nouvelle, c’est qu’un nouveau grand acteur rejoint ce mouvement, c’est le groupe Covéa, qui regroupe la Maaf, MMA et GMF, et qui crée donc la Fondation Covéa. À tous les clients et salariés de ces marques, je dis tout simplement : soyez fiers et heureux que votre groupe lance cette fondation, les besoins sont grands et elle aura fort à faire !
Hamou Bouakkaz, expert Diversité et Handicap, intervient chaque semaine dans la Matinale RCF.
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