Femme et handicapée , la double peine ?
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Vieillir chez soi plutôt qu'en établissement. Le souhait de nombreux aînés. Mais quand on est handicapé, qu'est-ce qui peut être mis en place et qui peut aider financièrement ? Des pistes de "première jeunesse" avec Hamou Bouakkaz
Bonjour Vincent, bonjour à toutes et à tous ! Aujourd’hui, une réflexion d’actualité : pourquoi dit-on qu’il faut vieillir chez soi ?
Parce que c’est chez soi qu’on se sent bien, non ?
Exactement ! Mais attention, Vincent, vieillir à domicile, ce n’est pas seulement rester dans son canapé à regarder des rediffusions de "Questions pour un champion". Non, non ! Aujourd’hui, vieillir chez soi, c’est tout un art.
Un art, carrément ?
Mais oui, et comme tout art, il faut les bons outils. Figurez-vous que dans les quartiers prioritaires, par exemple, on met en place des ateliers pour prévenir la perte d’autonomie. Ça va de la gymnastique douce pour dérouiller les articulations jusqu’à des cours sur "comment éviter de transformer votre tapis en tremplin de cascade involontaire.
Pratique, et plus prudent effectivement. Mais chez soi, est-ce qu’il y a eu aussi de nouveaux outils pour cultiver l’autonomie ?
Tout à fait : Imaginez un peu : des capteurs qui vérifient si vous vous levez bien tous les matins, des applications qui rappellent de prendre vos médicaments, et même des robots capables de ramasser ce fichu journal qui glisse toujours sous la table basse. Vous voyez, Vincent, on n’est plus dans le bricolage, c’est de la haute technologie pour avoir son cocon connecté !
Mais j’imagine que tout cela a un coût ? Qui peut aider ?
La CNSA. Je vous fais la traduction : la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, Ils soutiennent des projets pour que vieillir à domicile ne rime pas avec galère. D’ailleurs, certaines initiatives permettent aux professionnels de santé et aux aidants de coordonner leurs efforts comme une équipe de foot. Résultat : pas de "hors-jeu" dans la prise en charge.
Tant mieux. Mais sur le terrain, les aînés, ils en pensent quoi ?
Oh, ils sont ravis, surtout quand on leur explique que tout ça, c’est pour éviter d’aller vivre dans une maison de retraite où les repas ressemblent parfois à une compétition de purées ! Et puis, soyons honnêtes, Vincent, qui n’a pas envie de vieillir dans son cocon, entouré de ses souvenirs et de son chat qui squatte le fauteuil ?
Et qui n’est pas toujours prêt à vous le laisser. Mais j’en reviens à cette question : qui peut compléter le financement ?
Justement, c’est là où la solidarité entre en jeu. Le financement est mutualisé, et les collectivités travaillent main dans la main avec les associations. Vous savez, Vincent, vieillir à domicile, ce n’est pas une utopie, c’est une question de choix, d’adaptation et de… bon sens.
"Le bon sens près de chez vous," comme disait une vieille pub. Mais dites-moi, et vous, vous aimeriez vieillir chez vous ?
Oh, sans hésiter ! Mais lentement! J'ai encore tellement de livres à lire et de vin à découvrir! Bonne semaine à tous !
Chaque lundi à 17h53, retrouvez la chronique Hamou braille dans le poste en partenariat avec l'UNADEV et Lemon Adds.
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