Parcoursup : "un outil pour sécuriser les formations"
Alors que la période de formulation de voeux sur Parcoursup s'est clôturé hier, l'établissement Perrimond à Marseille fait le point sur cette plateforme en ligne permettant aux étudiants de choisir des formations "sécurisées" et aux établissements de sélectionner plus facilement les étudiants. Explications avec Frédéric Devaux, directeur des études et du développement de Perrimond et deux étudiants de première année, Jean-Bastien et Amaury.
Marine Samzun reçoit Frédéric Devaux, Amaury et Jean-Bastien"Aujourd'hui, il y a plus de 600 000 étudiants inscrits en terminale en 2023 en France", expose Frédéric Devaux, directeur des études et du développement de Perrimond, établissement d'enseignement supérieur sous tutelle du diocèse de Marseille. "L'évolution en volume du nombre de bacheliers a généré une multitude d'offres" en ce qui concerne l'enseignement supérieur, poursuit ce dernier. C'est pour mieux gérer ces offres qu'a été créée la plateforme Parcoursup, "qui présente des limites mais aussi des avantages", continue Frédéric Devaux, arguant le chiffre de neuf étudiants sur dix qui reçoivent des propositions post-bac.
"Fluide" et "intuitif"
"Ca s'est plutôt bien passé sur Parcoursup", se souvient Amaury, 18 ans, en première année de BTS management commercial et opérationnel au sein de l'établissement Perrimond à Marseille. "La plateforme est assez claire, c'est fluide". Le plus important selon le jeune homme pour une orientation réussie : respecter les délais et accorder un soin particulier aux lettres de motivation.
Jean-Bastien, 18 ans, dans la même filière à Perrimond, partage cet avis : "c'était très intuitif de A à Z". Sur Parcoursup, il est aussi possible d'identifier les critères principaux qui rentrent en ligne de compte pour chaque établissement. "Pour Perrimond, le critère principal est le savoir-être, devant les notes. Pour moi qui sort d'un lycée militaire, cela correspond à mes valeurs".
Une double sécurité
"En passant par Parcoursup, on est sûrs que tous les établissements sont certifiés et d'avoir un diplôme reconnu par l'Etat", explique Amaury, pour qui la plateforme permet aussi de gagner du temps pour l'inscription et la constitution de dossiers. "C'est un outil d'affectation qui sécurise la légitimité des établissements et des formations", complète Frédéric Devaux. Et le responsable d'ajouter : "c'est une sécurité pour le candidat mais aussi pour l'institution, grâce à l'implication des enseignants dès le lycée, et des chefs d'établissements qui valident les dossiers d'inscription".
Après la date butoir du 14 mars pour formuler ses premiers voeux, les futurs étudiants ont désormais jusqu'au 3 avril prochain pour compléter leur dossier et confirmer leurs voeux sur Parcoursup.
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