Jardinage : 10 conseils pour devenir un jardinier expert
En partenariat avec TERRE VIVANTE
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Le grand froid d'hiver se dissipe petit à petit dans certaines régions de France et l’envie d’attraper sa pelle et son râteau se fait ressentir. En ce début 2025, comment aider nos végétaux à bien commencer l’année ? Est-il encore trop tôt pour planter ces premiers semis ? Pascal Aspe, chef jardinier et formateur à Terre Vivante pendant 15 ans, vous donne de bons conseils dans l'émission Prenez-en de la graine.
C’est le bon moment par exemple pour l'échalote, l’ail et l’oignon dans les régions du sud où il fait un peu moins froid. Mais ça se planifie, car il faut trouver les graines, soit en jardinerie, soit chez les semenciers. D’autant plus qu’il y a des cultures qui mettent du temps à pousser, comme les tomates, les poireaux, les poivrons ou les aubergines. Puis ça demande une certaine connaissance des calendriers de culture des espèces, que l’on peut d'ailleurs trouver dans les livres de jardinage.
Il faut éviter de les laisser dans la cabane du jardin en raison des fortes chaleurs l’été et de la fraîcheur en hiver. L'idéal, c'est de les conserver dans un garage ou dans un placard à une température d'environ 10/15 degrés, pas plus. On peut aussi les garder au réfrigérateur, éventuellement.
Les grenadiers se plantent entre novembre et mars. Dans le sud de la France actuellement, c'est la période idéale pour planter son grenadier. Il est en repos végétatif, donc il va avoir le temps de s'enraciner et de faire ses feuilles pour le printemps. Mais pour les personnes qui vivent dans les Alpes ou dans le nord, il fait encore trop froid en cette saison, alors on décale la plantation au printemps.
Pour qu’un compost se transforme correctement, il lui faut de l’air et de l’eau ! L’eau est apportée par les déchets de cuisine humides, comme la peau des carottes ou des pommes. Mais quand le compost se tasse, il fermente sans air et il sent mauvais. Dans ce cas, il faut en rajouter grâce à de la sciure ou du broyat de bois qui vont éviter le tassement du compost et y ajouter de l’air. Le seul moment où il faut arroser son compost, c’est quand il manque d’eau, quand il n’évolue pas et qu’il ne sent pas mauvais.
On obtient un bon compost au bout de six, huit mois environ. Mais il est important de savoir que la biodiversité qui se crée dans le compost (vers de terre, champignons, etc.) est ralentie l’hiver. À cette période, il se transforme plus lentement. Une chose est sûre, en un an tout le monde peut obtenir un bon compost.
Certaines personnes font leur compost en intérieur ou sur leur terrasse et utilisent des lombricomposteurs, c'est-à-dire une boîte avec des lombrics qui transforment les déchets. Dans cette boite, il est souvent possible de récupérer un liquide noir appelé "thé de compost" qui est le reste de l’humidité de tous les déchets. Il faut récupérer ce liquide qui est un très bon engrais. Mais attention, il ne se conserve que de quelques semaines à quelques mois dans des bouteilles fermées hermétiquement et au frais, sinon il fermente !
Oui, l’urine diluée à 10 % est un bon engrais azoté, mais il ne vient pas améliorer le sol comme le compost. Pour améliorer le sol, le crottin de cheval convient très bien. La fiente de poule aussi, mais attention, elle contient beaucoup d’azote, donc peut déséquilibrer les végétaux. Tout est une question d'équilibre.
Soit les laisser tomber toutes seules, soit couper les tiges et les épousseter pour faire tomber les graines, puis normalement le massif va germer pour le printemps.
Cela peut être une bonne idée, comme pour les graines de céleri par exemple. Plutôt que de mettre beaucoup de terreau, il est possible d’utiliser du papier journal froissé et humide. C’est une astuce, mais il est aussi envisageable de mettre seulement une fine couche de terreau. À chacun sa technique !
Si le laurier rose a quelques feuilles jaunies en hiver, ce n’est pas alarmant. Dans le cas où toutes les feuilles jaunissent, à ce moment-là, il faut envisager de le rempoter.
Cette émission interactive de deux heures présentée par Melchior Gormand est une invitation à la réflexion et à l’action. Une heure pour réfléchir et prendre du recul sur l’actualité avec des invités interviewés par Véronique Alzieu, Pauline de Torsiac, Stéphanie Gallet, Madeleine Vatel et Vincent Belotti. Une heure pour agir, avec les témoignages d’acteurs de terrain pour se mettre en mouvement et s’engager dans la construction du monde de demain.
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