Le monde de l’église, comme le monde du sport, est rythmé par les rendez-vous du week-end, qui sont aussi des évènements, des rencontres, des rites qui nourrissent nos vies de sportifs, de baptisés, ou de supporters.
Nous avons tous besoin de rites et de rythme ! Les matchs de championnat sont nos messes dominicales, et à plus haut niveau, les compétitions internationales et les grands évènements sportifs sont un peu nos grandes fêtes liturgiques.
Le week-end dernier, plusieurs rendez-vous nous convoquaient. Outre le piteux match de nos rugbymen bleus face aux italiens, il y avait la finale de la Coupe du Monde par équipe de ping-pong qui opposait la France à la Chine, évidemment, qui est indétrônable depuis 20 ans, régnant sur le toit du monde du pongisme.
Ils sont injouables, et bien, nous les avons joués et, nous avons perdu mais l’équipe de France était composée de deux frères qui déjà, font beaucoup parler d’eux : les frères Lebrun : Félix et Alexis ! Ils sont devenus champions en jouant pendant le confinement …longtemps, longtemps, ils travaillent dur leur style et leur technique, et désormais, ils ont 17 ans et 20 ans.
Quand on les regardent, ils semblent très familiers, sortant tout droit d’une troupe scoute, d’une école de solfège, ou de l’aumônerie paroissiale des Yvelines. Ils sont tout gentils, propres et bien élevés, avec leur cheveux blonds très courts, et leurs lunettes d’étudiants studieux.
Je me souviens, lors de la finale des championnats de France qui opposait les deux frangins, le commentateur, à la télévision, les appelait par leurs prénoms : « Felix vient déborder Alexis d’un smash acrobatique ! » C’était fort sympathique, immersif et très familial, on se serait vraiment cru au tournoi estival de l’oncle Bertrand, à Dinard, avec tous les cousins.
Je reviens aux championnat du monde ! Un troisième comparse composait l’équipe de France qui s’est inclinée 3-0 non sans avoir pris des sets – et même avoir une balle de match – contre les trois meilleurs joueurs mondiaux. La confrontation fut féconde et riche en apprentissage. En jouant contre meilleur que soit, et bien on se dépasse ! Plus c’est difficile et plus on élève le niveau de jeu, un peu comme dans la vie spirituelle et le carême !
Oui, le carême, ce temps d’allègement et de privation, pour se remplir de la présence et de la parole de Dieu, est aussi un temps de combats, et de tentations.
Moins on veut prendre de tarte aux poires du restaurant chez Germaine et meilleure et appétissante, évidemment semble ladite tarte qui trône sur le comptoir.
La tentation est là, le combat est argent, mais il autorise le dépassement, conduisant à puiser plus profond, plus fort, pour choisir, de choisir … l’abstinence et d’offrir une bonne action avec force et audace, tel un retour de service des frères Lebrun qui viendra paralyser et contrarier le champion chinois… !
Le geste sportif et chrétien de la semaine, ce sera de participer à un évènement proposé par Holy Games, le merveilleux programme de mobilisation de l’église pour les JOP ! Une course, un défi, un challenge, l’offre est vaste et se déploie jusqu’en Polynésie française.
On va sur le site Holy Games, on choisit son évènement et on s’inscrit en famille, comme dans la famille Lebrun. Et savez-vous qu’un sondage très sérieux a prouvé que les familles dans lesquelles on pratiquait du sport, étaient plus aimantes et unies. Le « jeu » rabote les « je » et les ego !
La recommandation c’est d’embarquer sa fratrie pour du sport. Je me souviens d’une citation de Joyce Meyer qui encourageait à passer du temps avec sa famille, car personne, sur son lit de mort, ne dit jamais « j’ai souhaité passer plus de temps au bureau ». Donc, vive la famille, vive le sport et vive le sport en famille.
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