Enfants du Mékong se mobilise en Birmanie après les dégâts du typhon Yagi

Pouvez-vous nous rappeler l'ampleur des dégâts causés par le typhon Yagi, aussi bien au Vietnam qu’en Birmanie ?

Le typhon Yagi a été l'une des tempêtes les plus dévastatrices de ces dernières années. Il a frappé à la fois le Vietnam et la Birmanie, causant des destructions massives. Au Vietnam, on estime que les dégâts s’élèvent à plus de 33 milliards de dollars, avec des centaines de morts et disparus. En Birmanie, la situation est tout aussi dramatique, d’autant que le pays vit une guerre civile dramatique depuis 2021. Des villages entiers ont été submergés, des maisons détruites, et des milliers de familles se retrouvent aujourd'hui sans toit et sans moyens de subsistance.

Enfants du Mékong n’est pas une ONG d’urgence à la base. Pourquoi avez-vous décidé de vous mobiliser dans cette situation particulière ?

En effet, Enfants du Mékong est avant tout une ONG dédiée à l'éducation des enfants en Asie du Sud-Est. Nous accompagnons les jeunes et leurs familles sur le long terme, en leur offrant une chance de construire un avenir meilleur grâce à la scolarisation. Cependant, face à l’ampleur de la catastrophe et aux appels de nos responsables locaux sur le terrain, nous avons senti qu'il était de notre devoir d'agir. Ces familles, que nous soutenons depuis des années, se retrouvent aujourd’hui dans une situation d'urgence absolue. Nous devons donc répondre à leurs besoins immédiats tout en assurant la continuité de notre mission éducative.

Vous avez déjà collecté des fonds importants. Pouvez-vous nous en dire plus sur le succès de cette campagne ?

Nous avons effectivement réussi à collecter plus de 63 000 € pour ce projet d’urgence, grâce à la générosité de nos donateurs. Ces fonds vont nous permettre de financer des produits de premières nécessités ainsi que des matériaux pour la reconstruction des maisons.

Comment pouvons-nous vous aider dans ce projet ?

Par la prière ! beaucoup de vos auditeurs prient et je crois en la force de la prière. Alors, je vous confie ces familles en Birmanie et au Vietnam qui ont tout perdu et je vous confie nos responsables locaux, la plupart des sœurs et des prêtres qui agissent auprès de ces familles meurtries. Merci pour vos prières.