LE POINT DE VUE DE BLANCHE STREB - L'essayiste Blanche Streb n'avait pas envie de parler politique, mais musique. Ce vendredi 21 juin, c'est la 42ème fête de la musique !
Même si la politique occupe à juste titre nos esprits et nos médias, je me suis dit qu’on avait le droit d’oser ne pas parler que de ça. Après tout, aujourd’hui, c’est la fête de la musique.
Si ça arrive… la musique à des pouvoirs, c’est évident, et quand il y a des paroles, elles peuvent être instrumentalisées à des fins politiques, positives ou négatives d’ailleurs, mais aussi à des fins idéologiques, de propagande. Après tout, c’est une création humaine, elle est donc capable du pire. Il y a des musiques qui transmettent violence et haine, d’autres qui ne sont pas en reste pour abrutir à souhait, bousiller les neurones et aspirer le cerveau.
Vraiment. Ce n’est pas pour rien si elle occupe une place de choix au sein du Patrimoine Culturel Immatériel de l'humanité. Certaines musiques transcendent les époques. À travers cet art, l’homme a déjà montré qu’il est capable du meilleur : harmonie parfaite, grâce de communion des musiciens, audace des grandes épopées. Qui n’a vécu dans sa vie un moment hors du temps, grâce à elle ? Invisible et pourtant si réelle. Il y a des musiques inspirées, sacrées. On peut dire de certaines qu’elles sont divines. Qu’elles nous font tressaillir et saisir le lien entre le beau et le vrai, et furtivement, entrevoir le royaume des cieux, comme état et non comme lieu.
Nul doute que des envolées de notes ont déjà fendu des torpeurs, chassé des nuits de l’ennui, (re)construit des cœurs et forgé des âmes.
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