Il n'y a jamais eu autant d'avortements en France, par Pascale Morinière
En partenariat avec Les Associations Familiales Catholiques (AFC)
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LA TRIBUNE DE PASCALE MORINIERE - Michel Barnier n'a pas tardé à prendre position sur la question de la fin de vie après sa nomination. Aujourd'hui, Pascale Morinière revient sur les non-dits autour du texte.
Le député Falorni a déposé le 17 septembre une proposition de loi reprenant l’essentiel du texte discuté en juin. Ce nouveau texte prévoit l’aide à mourir pour les malades dont le pronostic vital est engagé avec une souffrance physique ou psychique. La discussion était envisagée dès le mois de novembre.
Dans son discours de politique générale, le 1 er octobre, Michel Barnier a annoncé le retour du « dialogue » sur la fin de vie début 2025 tout en insistant sur l’écoute du Sénat, des soignants et des associations. Il a prévu un effort pour les soins palliatifs. Position en demie teinte qui n’a pas du tout plu aux tenants de l’aide à mourir.
La présidente de l’Assemblée a alors annoncé la reprise de l’examen du texte dès le mois de décembre.
Et le 3 octobre, Michel Barnier a déclaré son attachement personnel au projet de loi dans sa mouture initiale, son souhait de reprendre le texte amendé en juin tout en rappelant l’importance d’écouter les soignants.
D’abord Michel Barnier veut croire que la loi fin de vie peut rester très exceptionnelle pour certains cas très encadrés. C’est un leurre complet, il suffit de voir ce qui se passe dans les pays qui ont légalisé l’aide à mourir. Dès que la possibilité est donnée, la loi dérive et c’est chacun qui doit alors se demander s’il n’est pas temps de quitter la scène. L’interdit de donner la mort doit rester un repère structurant, à défaut il n’y a plus de repère.
Par ailleurs, et ce n’est jamais dit, le vieillissement de la population va peser très fortement sur les comptes publics et ceux des mutuelles. Pour 100 personnes de 20 à 64 ans, il y aura 51 personnes de plus de 65 ans en 2040 contre 37 en 2021. La poussée économique est d’autant plus forte qu’elle n’est jamais évoquée clairement.
Oui, sa priorité est la situation financière et le redressement des comptes publics. Il lâchera sans doute du lest sur les autres sujets pour pouvoir faire face à ce défi.
Nous pouvons donc dès à présent écrire à notre député pour lui dire notre position sur ce projet de loi mortifère.
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