Sreyyen, ancienne filleule au Cambodge, désormais volontaire en France
En partenariat avec ENFANTS DU MÉKONG
En partenariat avec ENFANTS DU MÉKONG
LA CRHONIQUE D'ENFANTS DU MEKONG - Guillaume d'Aboville fait un lien étonnant entre le lycée Stanislas et le bidonville de Con Hen au Vietnam.
Confucius disait que « La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations prises, mais par le nombre de moments qui nous coupe le souffle ». L’affaire Oudéa-Castéra et du collège Stanislas m’a coupé le souffle.
Remettre en question une œuvre éducative de plus de 200 ans qui forme actuellement plus de 3500 élèves suscite des interrogations légitimes. A en oublier les fruits de l’exigence et de la bienveillance éducative, de l’ouverture aux personnes handicapées ; à l’engagement de tant de jeunes pour servir les pauvres.
Au moment où tant de professeurs ont le souffle coupé du manque de discipline et de moyens, cela interroge
Tenir une œuvre éducative nécessite d’être comme un athlète de cirque sur une corde raide. Sans cesse en équilibre, tout en ayant ce souci de garder le cap de faire grandir, de construire des adultes libres et responsables. Au moment où en France, nos niveaux PYSA ne cessent d’interpeller, où tant de professeurs ont le souffle coupé du manque de discipline et de moyens, cela interroge. Pourquoi vouloir casser ce qui semble fonctionner à ce point ?
Le matin où l’affaire Oudéa-Castéra est sortie dans la presse, nous avons été appelés chez Enfants du Mékong à soutenir des enfants du bidonville de Con Hen dans la ville de Hué, au Vietnam.
Des familles vivent sur une île prise régulièrement par les eaux. Les habitations des familles se restreignent à 10m² ; l’étroitesse des lieux ne permet pas de passer à 2. La seule possibilité pour ces familles de survivre est de collecter des coquillages et les vendre au jour au jour.
Oui, le paradoxe vécu cette semaine m’a coupé le souffle
Nous avons rencontré des familles courageuses ; là-bas, les parents survivent mais ne se plaignent pas. Ils désirent le meilleur pour leurs enfants, à savoir être instruits par l’école. Ceux qui savent lire & écrire en France cherchent parfois à ébranler des œuvres éducatives fécondes. Ceux qui ne savent ni lire ni écrire au Vietnam rêvent que leurs enfants aillent à l’école. Oui, le paradoxe vécu cette semaine m’a coupé le souffle. Nous avons des lieux exceptionnels d’éducation, et un taux d’alphabétisation qui reste immense. Nous allons parrainer une trentaine d’enfants du bidonville de Con Hen à Hué. A ceux qui croient en la force de l’école, nous cherchons une trentaine de parrains ou de marraines pour leur permettre d’aller à l’école.
Association de loi 1901, reconnue de bienfaisance et habilitée à recevoir dons et legs, Enfants du Mékong n’a cessé d’évoluer depuis 1958 pour s’adapter aux demandes du terrain. Voulue comme un lien d’amitié avec les peuples d’Asie du Sud-Est, elle est restée fidèle à sa vocation première : aimer et secourir les enfants pauvres et souffrants en leur offrant un avenir grâce à l’instruction.
Retrouvez la chronique Loin des yeux, près du cœur tous les lundis à 6h44 dans la Matinale.
Suivez l’actualité nationale et régionale chaque jour
En partenariat avec ENFANTS DU MÉKONG
En partenariat avec ENFANTS DU MÉKONG
En partenariat avec ENFANTS DU MÉKONG
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !