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Sreyyen, ancienne filleule au Cambodge, désormais volontaire en France
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Sreyyen, ancienne filleule au Cambodge, désormais volontaire en France

Un article rédigé par Guillaume Mariau - RCF, le 7 octobre 2023  -  Modifié le 23 février 2024
Loin des yeux, près du cœur Sreyyen, ancienne filleule au Cambodge, désormais volontaire en France

Guillaume Mariau, directeur de la communication d'Enfants du Mekong, revient sur les "Volontaires Bambou". Un nom pour le moins atypique.

Guillaume Mariau est le directeur de la communication d'Enfants du Mekong. Guillaume Mariau est le directeur de la communication d'Enfants du Mekong.

 

Chaque année depuis 35 ans, des jeunes volontaires  donnent un an de leur vie pour les plus pauvres. Notre association vient d’envoyer 49 d’entre eux en Asie du Sud Est. Enfants du Mékong est l’une des quelques associations, avec Fidesco, la DCC ayant obtenu un agrément du ministère des affaires étrangères.

Nous sommes vraiment fiers de tous ces jeunes qui se mettent au service des pauvres, de l’éducation et qui tissent des liens forts avec nos responsables locaux.

 

Des volontaires "Bambou"

 

Avez-vous essayé de casser un bambou ? C’est simple, vous n’y arriverez pas ! Vous arriverez à le tordre, a le plier, mais impossible de le casser. C’est d’ailleurs pour cela que cette plante est utilisée dans toute l’Asie pour les échafaudages.

Et bien, un volontaire, pendant sa mission, doit savoir courber l’échine. Ils partent pendant 12 mois. Certains moments sont éprouvants. Mais, comme le bambou, il résiste et ne rompt pas.

 

Le bambou ne pousse pas seulement en Asie

Et oui, le bambou pousse aussi en France ! Car pour la première fois, nous accueillons cette année ce que l’on appelle une volontaire de réciprocité.

Sreyyen, ancienne filleule d’Enfants du Mékong au Cambodge, va donner une année de sa vie pour témoigner auprès de nos enfants, dans des écoles. Elle va sillonner le territoire Français à la rencontre de nos écoliers, collégiens, lycéens.

 

Dans sa maison, petite, il n’y avait ni eau, ni électricité.

 

Sreyyen vient d’une famille très pauvre. Dans sa maison, petite, il n’y avait ni eau, ni électricité. Ses parents n’ont presque pas été à l’école. A présent, Sreyyen parle 3 langues couramment.

Notre objectif, avec le témoignage de Sreyyen, c’est de faire prendre conscience à nos enfants de la chance qu’est l’école.

De leur faire prendre conscience qu’avec du courage, de l’effort, on peut réaliser ses reves.

 

Le projet "J'ai un rêve"

 

Cette mission de Sreyyen s’inscrit donc plus largement dans le projet J’ai un Reve d’Enfants du Mekong.

Avec le projet J’ai un Rêve, nous avons sensibilisé cette année 16 000 élèves. Non seulement nous leur permettons de s’ouvrir à d’autres cultures, mais surtout nous leur proposons de réfléchir sur leurs propres rêves en s’appuyant sur des témoignages très fort comme celui de Sreyyen. Pour les écoles, collèges et lycées, nos interventions sont gratuites, mais elle doivent vraiment s’inscrire dans un projet pédagogique. Si vous êtes intéressé pour votre établissement, envoyez nous un email à contact@enfantsdumekong.com.

 

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Loin des yeux, près du cœur

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