"Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle, car c’est pour cela que j’ai été envoyé" )
Méditation de l'évangile Lc 4, 38-44) par le Père Sebastien Antoni
Chant final : "Jésus, tu es le Christ" par la communauté de l'EMMANUEL
En ce temps-là,
Jésus quitta la synagogue de Capharnaüm
et entra dans la maison de Simon.
Or, la belle-mère de Simon
était oppressée par une forte fièvre,
et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.
Il se pencha sur elle,
menaça la fièvre, et la fièvre la quitta.
À l’instant même, la femme se leva
et elle les servait.
Au coucher du soleil,
tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités
les lui amenèrent.
Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux,
les guérissait.
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant :
« C’est toi le Fils de Dieu ! »
Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler
parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit
et s’en alla dans un endroit désert.
Les foules le cherchaient ;
elles arrivèrent jusqu’à lui,
et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mais il leur dit :
« Aux autres villes aussi,
il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu,
car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
Et il proclamait l’Évangile
dans les synagogues du pays des Juifs.
Source : AELF
Trois brèves scènes nous révèlent l'intimité de Jésus.
Après la synagogue, Jésus visite Simon, mais la maison est chamboulée par la maladie. La belle-mère de Simon est alitée, sans force pour demander de l'aide. Ses proches implorent Jésus, qui chasse la fièvre d'un mot, guérissant ainsi cette femme. Reconnaissante, elle se met aussitôt à servir, répondant ainsi à l'amour du Seigneur en reprenant sa routine.
Au crépuscule, Jésus guérit une foule de malades physiques et mentaux. Parmi des centaines de personnes, il prend le temps d'aimer, de regarder, et de toucher chacun individuellement.
Enfin, tôt le matin, Jésus cherche la solitude pour prier. La foule voudrait le retenir, mais il les renvoie pour poursuivre sa mission d'annoncer la bonne nouvelle du Règne de Dieu dans d'autres villes. Pour rester en communion avec Dieu, il faut le suivre continuellement tenant les œuvres de guérison et celles de la prière… le croyant marche sur ces deux pids là… le service et la prière… privilégier l’un en dépend de l’autre c’est être unijambiste et risquer de tomber. Marchons sur deux pieds !
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