L'écrivain français aux trente millions de livres vendus, Bernard Werber, refuse d'être alarmiste. Il ne faut pas espérer des temps meilleurs mais savoir apprécier l'époque actuelle.
Dans l'émission Balade Inattendue, en partenariat avec CFRT-Le jour du Seigneur ,chaque dimanche une personnalité publique commente un passage de la Bible.
Le scientifique et écrivain Bernard Werber s'interroge aujourd'hui sur le verset : « Ce que nous attendons c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle » (2 P 3, 8-14)
Bernard Werber est l'un des écrivains français les plus lu au monde. Cet extrait de la Bible, « ce que nous attendons c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle », résonne particulièrement pour lui qui pense que chaque nouvelle génération à le "devoir" de faire mieux que la génération précédente.
La génération actuelle a notamment le devoir de mieux faire au niveau écologique. "Les enjeux vont se faire précisément au niveau de la terre. Une terre nouvelle, c'est aussi peut être une réconciliation avec notre planète et un ciel nouveau, c'est peut être une réconciliation avec tout ce qu'il y a autour de nous donc peut être la colonisation de l'espace" explique-t-il.
Le mot Dieu m'a l'air un peu simpliste [...] je préférerai dire niveau de complexité supplémentaire.
Bernard Werber savoure la vie et le monde dans lequel il vît. Quand on lui demande s'il y a de l'espoir, il répond qu'il n'aime pas ce mot qui laisse entendre que nous allons mal. Or, selon lui, le monde n'a jamais été aussi apaisé et c'est une chance. Il faut donc apprendre à apprécier ce temps qui nous est donné.
"Apprécions ce que l'on a et trouvons une manière de laisser à nos enfants quelque chose d'encore mieux" conseille-t-il. Il tire cette positivité de la prise de conscience qui s'effectue actuellement autour de la protection de l'environnement. Pour l'écrivain, nous pouvons construire un monde meilleur en faisant confiance aux talents de chacun.
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